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Syrie: l'OTAN botte en touche

 

Le secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rassmussen a déclaré qu’une intervention militaire de l’Alliance atlantique en Syrie était totalement exclue. « C’est totalement exclu. Nous n’avons aucunement l’intention d’intervenir en Syrie », a déclaré M. Rasmussen cité par les médias occidentaux. Pendant ce temps, selon RIA Novosti, Moscou maintient la livraison de certains systèmes d’armes à Damas.

Dimanche 30 octobre, le président syrien Bachar al-Assad a déclaré que toute ingérence occidentale en Syrie risquait de provoquer « un tremblement de terre » qui enflammerait tout le Proche-Orient.

Une déclaration qui intervient au moment où l’on apprend qu’un contrat sur ​​la fourniture d’un système de missiles anti-navires russes à la Syrie sera maintenu malgré les pressions des pays occidentaux, selon le chef du Service fédéral de coopération technico-militaire Mikhaïl Dmitriev.

La Russie a affirmé à plusieurs reprises qu’elle entendait honorer ce contrat qui date de 2007 en livrant ces systèmes Bastion-P (SS-N-26 Yakhont), un système de missiles de croisière supersoniques, malgré les efforts déployés par Israël et les Etats-Unis pour arrêter l’affaire. Comme à son habitude, Moscou devrait aussi fournir la logistique et la formation adéquate pour l’utilisation de ce système d’armement ultra-moderne.

Le missile Yakhont a une portée de 300 km, la capacité de transporter une ogive de 200 kg et la capacité unique d’être en mesure de survoler de quelques mètres seulement la surface de l’eau, ce qui le rend difficile à détecter et à intercepter.

NPI

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