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Paris XIVe: mort du bébé d'une SDF, né dans la rue - 280 personnes sont mortes dans la rue depuis le début de l'année 2011

Un bébé mis au monde, mardi matin, par sa mère, sans domicile fixe, est décédé en pleine rue à Paris. Vers 13 h 30, la maman, âgée de 38 ans, qui appelait au secours et qui portait son enfant dans ses bras, rue de l’Observatoire dans le XIVe arrondissement a été prise en charge par les pompiers.

Appelée en renfort devant la gravité de l’état de santé du bébé, une équipe du Samu n’a rien pu faire pour le sauver.

« Selon les premières investigations menées, la maman aurait accouché, dans la matinée, avec l’assistance de son compagnon, sous une tente qui leur sert d’abri, plantée rue de l’Observatoire, confie une source proche de l’affaire. Les premières constatations médicales ont permis de déterminer que l’enfant, une petite fille, serait décédée avant de venir au monde. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris. »

«Aucune trace de violence»

Chargés des investigations, les policiers de la brigade des mineurs (BPM) devront déterminer les circonstances précises du décès de cette petite fille. « Aucune trace de violences n’a été constatée sur le corps de la petite victime, poursuit la même source. Une autopsie sera effectuée dans les prochains jours. La mère et son compagnon, âgé de 39 ans, seront prochainement entendus par les policiers. »

Selon le collectif d’aide au sans-abri, les Morts de la rue, le couple vivait depuis peu sous une tente, rue de l’Observatoire et il n’était pas connu des services habituels de maraude. Selon nos informations, ce couple de SDF, déjà connu des services de police, s’était vu retirer, par le passé, la garde de ses enfants, notamment pour des faits de maltraitance.

« Ce drame est significatif de la politique menée actuellement en matière d’accueil et d’hébergement des sans-abri, a également dénoncé le collectif les Morts dans la rue. La réduction des moyens ne peut qu’engendrer des situations comme celle-ci. Nous souhaitons également exprimer notre colère vis-à-vis du gouvernement qui n’est plus à même de protéger les plus pauvres. » Toujours selon ce collectif, 280 personnes sont mortes dans la rue depuis le début de l’année 2011 en France.
 
Le Parisien - 02/11/11

Commentaires

  • Alors qu’on loge et soigne gratuitement les immigrés clandestins (lesquels viennent en France justement pour se faire se soigner puisqu’ils savent que c’est gratuit pour eux !), on laisse mourir les SDF qui cachent leur misère sous une tente ! Voilà la France de Sarko !

  • J'ai appris que cette malheureuse était déjà allée à cette maternité, mais qu' on lui avait répondu que "tout allait bien", et qu'on l'avait renvoyée sèchement. Elle ne voulait plus y aller tellement elle avait était mal reçue, humiliée sans doute. C'est une pauvre femme.

  • la France est un pays riche de ses pauvres .
    quelle tristesse , on revient à la misére des faubourgs Parisiens début 19 iéme siécle!!
    salutations.

  • Oui, parvus, une grande misère, telle que celle décrite admirablement dans les romans (inhjustement méprisés aujourd'hui) d'Eugène Sue. Quelle régression! il n'y a que cet ttentat de Charlie-Hebdo qui crée une "vague d'indignation" médiatique! - moi c'est la misère, la faim, le froid, la mort de ces pauvres gens qui m'indignent! Alors qu'on paye tant d'impôts, rien ne semble être fait pour eux avec cet argent.
    On n'aime pas les pauvres en France. Il n' y a plus de saint Vincent de Paul.

  • Je ne donne plus d'argent aux associations humanitaires servant en France) : ce sont les immigrés qui en profitent le plus.
    Que faire d'autre?
    C'est terrible comme choix.

  • @ raul: il y les maraudes, les associations caritatives qui vont sur place le soir, sur le terrain, auprès des SDF.

    Aux autres, au chaud dans des bureaux, il ne faut rien donner car on ne sait pas comment l'argent est redistribué.

    Dans la rue, il faut éviter de blesser les vrais pauvres, qui ne demandent rien, par honte de mendier. Un soir de Noël, je vois un pauvre hère près de mon immeuble, il faisait très froid, et j'avais le coeur serré en le regardant. Je lui proposé un petit cadeau pour Noël, un billet, mais il a refusé et m'a répondu qu'il n'avait besoin de rien et qu'il touchait sa retraite. Je l'ai prié de m'excuser. Or, vu ses habits et sa mine, il crevait de misère, mais il était français et fier.

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