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Mais à quoi joue Papandreou? - Un homme traqué par "Merkozy"...

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Il se passe toujours quelque chose à Athènes. Alors que, mercredi en début de soirée, le référendum sur le plan de désendettement élaboré par les pays membres de la zone euro semblait encore tenir la route, tout s'est emballé.

Jeudi matin, sous la pression de Nicolas Sarkozy et d'Angela Merkel, Andréas Papandréou accepte d'avancer la consultation de janvier au 4 décembre et d'en modifier la nature : les Grecs devraient se prononcer, non plus sur le plan de sauvetage, mais sur le maintien du pays dans la zone euro. Quelques heures plus tard, le Premier ministre plante le dernier clou sur le cercueil de son référendum en expliquant qu'il ne constitue pas "une fin en soi", mais que la date pourrait être maintenue pour des élections anticipées.

Et jeudi soir, nouvelle déclaration. Georges Papandréou estime que la décision d'organiser un référendum appartient... aux Grecs. Certes. "Nous avions trois options", explique le Premier ministre devant les élus de son parti socialiste. "La première, catastrophique, était de convoquer des élections anticipées (...), la seconde était un référendum (...), la troisième solution était d'obtenir un consensus plus large."

Tournis

Après cette série de revirements, il aurait été logique que le chef du gouvernement socialiste annonce son propre retrait en fin de journée... Mais après avoir réuni son gouvernement et le groupe parlementaire socialiste, il a finalement décidé de rester. Parce qu'il a obtenu la garantie de toujours disposer d'une majorité parlementaire ? On ne le saura qu'à l'issue du vote qui doit avoir lieu dans la nuit de vendredi à samedi.

S'il le perd, le président de la République, Carolos Papoulias, aura le choix entre deux solutions : trouver une majorité de rechange ou nommer un technicien pour expédier les affaires courantes en attendant les législatives anticipées. Deux favoris se dégagent : l'actuel ministre des Finances, Evangelos Venizelos, au nom du parti socialiste et Antonis Samaras, le chef de la Nouvelle Démocratie, l'opposition de droite.

L'EXPRESS - 03/11/11

Commentaires

  • Vladimir Boukovsky, dissident connu, a écrit un ouvrage précis :
    " L'Union Européenne, une nouvelle URSS "?


    Très lucide , notre homme, Soljénitsine disait que le régime en France était pire qu'en Russie, chaque jour en apporte la preuve.

  • C’est bien ce que l’on pensait : Papandreou n’est qu’uns marionnette aux mains des mondialistes. Il leur doit sa place, il faut donc qu’il leur obéisse. Peu importe l’avenir du peuple grec.

  • @ abad: il est soumis à un chantage, pris dans un terrible engrenage dont il ne peut pas se sortir. Les Grecs sont divisés eux aussi. La porte de la liberté ouvre sur un gouffre, et la Grèce est environnée d'ennemis.
    Je ne le défends pas, mais les méthodes de Merkozy me semblent inadmissibles en démocratie.

    L'UE est un piège mortel!

  • Gaelle ; UE piege mortel, un petit rappel qui ne fait jamais de mal

    Union Européenne : Système Totalitaire Marchand par solidariste

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