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Réaction catholique face au blasphème: des contre-feux allumés ça et là...

Nous avons assisté depuis quinze jours à un certain réveil des catholiques traditionnels (et pas seulement), légitimement révoltés par la pièce de théâtre de Castellucci.
On n’avait pas vu une telle mobilisation, une telle ténacité, une telle vigueur depuis… bien longtemps.

Trop c’est trop ! Ces fachos-intégros-fonda-menthe-à-l’eau cathos qui osent s’élever contre « la liberté d’expression » commencent à irriter… certains réacs ! Puisque les CRS et les gardes-à-vue n’ont pas pu empêcher les différentes manifestations, puisque la propagande journalistique n’a pas évité le ralliement de catholiques de toutes « tendances » (et même de non catholiques) au mouvement d’indignation, c’est à certains catholiques d’essayer de stopper le vent de révolte qui souffle sur la capitale.
Nous ne nous attarderons bien sûr pas sur le cas de Mgr Vingt-Trois (surnommé « Mgr Trente-Trois » en raison de sa supposée proximité avec la Franc-Maçonnerie), dont la condamnation des protestations est tout sauf inattendue.


Les surprises viennent d’internet.

Comme vous l’avez vu, Contre-info a soutenu la réaction catholique face à l’ignominie anti-christique.
Mais des blog et site majeurs de la réinfosphère ont pris une position différente : Le Salon Beige ainsi que Nouvelles de France ont mis en avant des diatribes flétrissant les manifestations.

Myriam Picard de l’association maçonnique Riposte Laïque a pondu un billet maladroit pour vous convaincre, chers lecteurs, d’arrêter vos grotesques protestations : « Quant à moi, oui, je l’affirme, cette pièce m’a conduite encore plus au Christ… »

L’abbé Grosjean, prêtre réputé « conservateur » du diocèse de Versailles, lui emboîte le pas et déclare : « Je n’y ai pas vu d’intention blasphématoire. J’en suis même sorti bousculé, marqué. Elle appelle à une vraie réflexion sur la souffrance, sur la compassion de ce fils pour ce vieux père. »
Certains diront que l’abbé Grosjean se saisit, ici encore, d’une occasion d’attaquer ce qui a plus ou moins un lien avec la Fraternité Saint Pie X, contre qui il a une dent (une molaire, même).

Pour les lecteurs qui douteraient de la nécessité de continuer le combat et de l’amplifier pour l’arrivée dans les salles de l’immonde pièce « Golgotha Pic-nic », voici la vidéo de la pièce de Castellucci.

Ci-dessous un article écrit sur fecit-forum par un contributeur, qui répond à certaines objections des catholiques qui nient le caractère blasphématoire de la pièce.

Myriam Picard et l’abbé Grosjean tombent dans le panneau
par Ennemond

Dans les récentes productions « d’œuvre d’art » malmenant l’image du Christ, il est évident que les artistes se sont gardé une porte de sortie : c’est l’interprétation de l’œuvre. Complètement minimalisée, elle permet d’une certaine manière de considérer que le mélange de ce qu’il y a de plus sacré et de ce qu’il y a de plus profane est en réalité un hymne à la déchéance du Christ pendant la Passion. Ainsi, dans la pièce de Castellucci, je me rappelle que le dialogue du père et du fils se termine sur la répétition par trois reprises du « Pardonne-moi ». Comment ne pas y voir une belle manière de se pardonner les uns les autres, diront certains ?

Mais, ce n’est qu’une interprétation accidentelle et les commentateurs des médias anticléricaux n’ont pas l’air de la partager. Castellucci l’a avoué : « On peut même voir le spectacle comme un chant d’amour pour le Christ, ce qui est le cas de certains spectateurs. » Visiblement, il n’a pas l’air de dire que cette interprétation est la sienne ni celle de la majorité des participants à cette pièce… Il a plutôt l’air de dire qu’elle est accidentelle et minoritaire, peut-être même inattendue ?

Car la réalité qui reste, c’est l’image du Christ galvaudée et profanée. Je pense que c’est le terme à utiliser. Profaner, c’est violer le caractère sacré. C’est ce que fait Castelluci en mélangeant ce qu’il y a de plus saint et ce qu’il y a de plus vil. C’est comme si un artiste prenait une photo d’un homme tout nu et remplaçait sa tête par celle du pape afin de présenter la solitude et le dépouillement d’un Benoît XVI attaqué par tous les journalistes. Myriam Picard, M. l’abbé Grosjean, y verriez-vous une belle œuvre au motif que l’homme Joseph Ratzinger a également un corps d’homme ? Non, il y a des choses qui ne se montrent pas. De même qu’il est de notre devoir de prononcer le nom de Dieu qu’avec respect (2ecommandement) ; de même, nous ne pouvons pas laisser désacraliser son image.

C’était exactement la même chose dans le Piss Christ de Serrano. Une religieuse avait affirmé qu’elle voyait dans le crucifix plongé dans l’urine une manière de concevoir la déchéance du Christ souffrant (NdCR. Sur le Christ souffrant d’Isaïe 53, lire notre article L’ »art » qui justifie tous les blasphèmes). La minuscule porte de sortie de l’artiste devient un panneau dans lequel tombent les catholiques craintifs de dénoncer la christianophobie montante.

De grâce, Myriam Picard ; de grâce, M. l’abbé Grosjean, ne tombez pas dans le panneau de ces artistes qui introduisent des scènes qui profanent Notre Seigneur. Castellucci dit jouer sur l’ambiguïté. C’est bien le problème. Ses défenseurs disent ne pas avoir à respecter le sacré. Tout le problème est là. Ce seront les mêmes qui demain défendront Golgota Picnic qui présente un Christ de la plaie duquel sortent des billets de banque et, autour de lui, des hamburgers jonchant le sol pour ridiculiser la multiplication des pains. A l’heure où tous les anticléricaux se gaussent de cette pièce, y verrez-vous encore une manière de voir la déchéance humaine du Fils de Dieu ?

De notre côté, nous continuerons fermement à défendre le Christ et à demander que son image ne soit pas désacralisée, ne soit pas profanée.

Contre-info.com - 03/11/11

Commentaires

  • Je ne regarde que peu les infos à la TV.
    Rien n'a changé en France .
    Après avoir évoqué l'incendie revendiqué par des musulmans des locaux de Charlie Hebdo, le journaliste ose dire , pour annoncer le reportage sur les catholiques qui prient devant les théâtres où se donne le spectacle scatologique: "chaque religion a ses intégristes ".
    Ce parallèle est de propagande de type communiste.

  • @ Cat: je ne regarde jamais les infos TV, pas envie et pas le temps avec le blog. - Je suis entièrement de votre avis. Je viens de poster un article sur les "contre-feux"... vous verrez! Ignoble... Je ne vous surprendrai pas en vous disant que la BOUTIN condamne les actions des jeunes catholiques qui manifestent!

  • l,abbé grosjean comme devant ,la picard et la mére boutin aurait eu surement une autre position s,il aurait s,agit des deux autres religions.
    le mieux est qu,ils se taisent.
    salutations.

  • Après le pisse christ , le chie christ ; de l' art dit progressiste , celui dont Bompard avait coupé les vivres à Orange et provoqué la colère des dégénérés gauchistes.
    Castellucci est un décadent , un taré qu' on devrait ext.....er

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