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Nucléaire de l'AIEA: un rapport aussi partial que partiel - Campagne d'intoxication orchestrée contre l'Iran

 
Nucléaire iranien: un rapport aussi partial que partiel !
IRIB- C’est le Directeur général de l’Agence internationale de l’Energie atomique, Yukiya Amano, qui sera responsable des retombées de cette énorme erreur historique et de son approche, totalement, politique, vis-à-vis du programme nucléaire civil iranien.
 
 En réaction au nouveau rapport de Yukiya Amano, publié, mercredi soir, le représentant permanent iranien, auprès de l’AIEA, Ali-Asghar Soltaniyeh, a déclaré que Yukiya Amano, en distillant son venin, ne fait que mettre face à face les membres de l’Agence et le secrétariat, et que c’est sur lui, lui seul, que retombera la responsabilité de cette grave erreur.
 
 "Ce rapport n’est ni équilibré ni professionnel, c’est un texte politique", a souligné Ali-Asghar Soltaniyeh, avant d’ajouter que, malgré les avertissements lancés par les Non-alignés, la Russie et la Chine, Yukiya Amano s’entête à exprimer ses propres points de vue personnels. Son rapport ne contient aucune nouveauté; il ne fait que répéter des allégations et des comptes-rendus, totalement, obsolètes, sans preuves, ni documents fiables. Ce que l’Iran a rejeté en 117 pages documentés. Tandis que le dernier rapport en date de l’Agence est, sous plusieurs aspects, ni équilibré, ni professionnel, il a été élaboré sous les pressions américaines avec des motifs politiques. Cela va sans dire que le rapport de Yukiya Amano est très loin de son processus ordinaire et tout montre que le directeur général de l’Agence a préféré mettre tout simplement de côté les démarches et les enquêtes techniques concernant les activités liées au programme nucléaire iranien. De surcroît, il a mis les documents concernant de prétendues enquêtes à la disposition des cinq pays détenteurs d’armes nucléaires, membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, avant la publication du rapport, ce qui constitue une infraction à l’esprit même du statut de l’Agence, qui aurait dû traiter sur le même pied d'égalité tous les pays. De simples informations mises à la disposition de l’Agence, par un ou plusieurs pays, comment pourraient-elles confirmer la véracité des prétentions de dérive militaire d’un programme nucléaire.
 
Ce, alors qu’après 4.000 inspections des installations atomiques de l’Iran, le directeur général de l’Agence n’a pu trouver ne serait-ce qu'un epsilon de la matière qu’il prétend être utilisée à des visés militaires, d’autant plus qu’il a lui-même reconnu que les accusations portées contre l’Iran ne sont pas prouvées. Or, il faudra attendre la prise de position de la Russie et de la Chine, qui avaient, auparavant, mis en garde Yukiya Amano contre son rapport anti-iranien. Le processus du rapport montre comment les Etats-Unis ont instrumentalisé le directeur général de l’Agence, dans le sens de leurs propres visées tendancieuses et politiques, à l’encontre de l’Iran. En vérité, sous pression des Etats-Unis et du Conseil de sécurité, l’Agence s’est empêtrée dans un jeu politique, dont l’adoption, par le Conseil de sécurité, de 4 résolutions anti-iraniennes stipulant des régimes de sanctions injustes et illégales.
 
 Et ce, alors que l’Iran a, à maintes et maintes reprises, annoncé la nature civile de son programme nucléaire, ne cherchant, nullement, à se doter de la bombe H. Dans l’optique de l’Iran, qui s’appuie sur ses préceptes religieux, l’arme nucléaire est inhumaine.
 
 
IRIB - 09/11/11
 
 

Commentaires

  • Qui veut tuer son chien, l’accuse de la rage !

  • On se souvient de l argument ridicule des "armes de destruction massives" présumées de l'Irak, photos truquées à l appui. Meme Collin Powell s est retiré (a démissionné carrément) peu apres cette pénible mascarade dans laquelle il s était fourvoyé.
    Le scenario USraelien se répete ...

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