Voici comme promis quelques lettres de mon grand-père à ma grand-mère. Il a été tué quelques jours après la dernière en ma possession. Il avait 26 ans.
Lettres bien banales… mais témoins du véritable holocauste de la jeunesse
européenne…
Des sentiments bien simples mais combien émouvants !
J’ai simplement effacé le nom patronymique par discrétion.
Très amicalement. Jean
(Cliquez sur les lettres pour les agrandir)
Commentaires
Merci pour ces très émouvantes lettres : si simples, si touchantes et si belles, avant le sacrifice suprême !
Quelles leçons pour les « d’jeunes » qui vomissent la France ! A vrai dire c’est aussi une leçon pour nos politicards !
Cher abad, ces lettres m'ont bouleversée, et j'ai pleuré en les lisant.
Quelle guerre ignoble! Toutes le sont d'ailleurs....
La guerre, ce n'est pas une abstraction. Elle tue. Elle détruit les familles.
Vous devinez ce que je pense...
QUARTIER DE LA BELLE DE MAI !! mon cher Quartier ! années 1944 1968 ! , où ma mére était directrice d école ... UN GRAND RESPECT POUR CES LETTRES A GARDER précieusement. GAUTHIER MICHEL 13009
cette guerre prévue dans le plan de Pike , à détruit une bonne partie de la jeunesse Européenne de l,époque , d,ailleurs l,Europe quoi que l,on dise ne s,est jamais remis de tant de pertes humaines.
salutations.
Ça me déchire toujours autant le cœur, ce genre de témoignages.
Je suis né le 11 novembre 1970, et j'ai la larmette, chaque fois que je contemple un monument aux morts.
Dernier en date qui m'a marqué. En Ariège, dans la vallée de l'Ustou, à Saint-Martin, je crois, la vallée des ours. C'était le monument de la vallée. Douze noms inscrits. Famille DENAMIEL. Des frères, des cousins. A pleurer.
Merci, arauris, pour votre témoignage émouvant.
Merci pour ces lettres, pleines de pudeur, le malheureux soldat dans l'enfer et aux portes de la mort ne se plaint pas, dans sa grâce d'épargner sa famille.
@ Décée: ces lettres me sont parvenues dans l'ordre chronologique, mais Hautetfort les a disposées à sa façon...
Pas un mot de plainte, en effet. Il dit simplement qu'il fait plus froid que dans le Midi... - Mais il cherche toujours à rassurer sa femme, sa famille... Une grande émotion se dégage de ces lettres, car on sait qu'il souffre tandis qu'il les écrit, que la mort le guette... et qu'il est si loin de sa Provence natale.
Un article bien à propos, mais non politiquement correct...
http://shumulewashere.blogspot.com/2011/11/classic-shumule-commemorons-le-11.html#comment-form