Il était, impasse des Chèvrefeuilles (à proximité de la route de Châteauneuf), un des derniers survivants de ce qui constituait ici, avant que le lotissement ne se construise, une forêt. Il était un habitat idéal pour l'écureuil du quartier. Une halte parfaite pour les étourneaux en migration. En somme, un élément de plus en périphérie de la ville, qui rapproche de la campagne. Ce chêne blanc, presque centenaire a été abattu hier, sous les yeux désapprobateurs de quelques riverains. Pour Lucie Françoise Schiratti, voisine immédiate de ce vieux chêne, "c'est vraiment dommage Je ne comprends pas pourquoi il est coupé". Si dimanche, elle a entendu dire par une connaissance que l'arbre devait être abattu rapidement, seulement deux jours plus tard, soit hier, l'opération était mise en oeuvre par les élagueurs des services techniques.
Dans cette rue sans issue de cette zone pavillonnaire, l'arbre poussait le long de la route. "Je ne vois pas du tout en quoi il gênait. Ici, de toute façon, les voitures ne peuvent pas se croiser. Et jamais, je n'ai entendu dire qu'il était question d'agrandir la voie. Alors c'est certain, les automobilistes qui passent à toute vitesse vont pouvoir rouler encore plus vite ", déplore l'Orangeoise. À la mairie, "on n'a pas plaisir à détruire des arbres centenaires. Par exemple, quartier des Verrières, alors que des habitants nous demandent l'abattage de trois arbres, nous venons de décider de ne pas les couper.
Nous ne faisons pas un abattage systématique, nous le faisons pour un motif d'intérêt général. Dans ce cas, ce sont deux riverains qui ont sollicité nos services, pour une meilleure sécurité et expliquant que les racines déformaient la route", explique Xavier Magnin, directeur du cabinet du maire. Sauf qu'a priori, les racines de cette espèce poussent en profondeur. "Le long du chemin goudronné qui mène au fond du lotissement, le chêne vivait en dehors des chemins forestiers. Un triste jour, enfin, ce couple sans aveu, le passa par la hache et le mit dans le feu", chantait Brassens.
Caroline DENIME
La Provence - 16/11/11
Commentaires
Dans le génocide des arbres ici vers Carcassonne, à Trèbes exactement, on n'est pas mal servi.
Regardez ces deux photos !
L'une prise le 13 1 2011
http://www.hiboox.fr/go/images/divers/trebes-13janv2011-12,f4b243af20b488b4feec4e132912ca6f.jpg.html
et l'autre le 31 3 2011 au même endroit:
http://www.hiboox.fr/go/images/divers/trebes-31-3-2011-3,1a3df77137b69d752279481a2c86688d.jpg.html
Enfin, paraît-il que ces arbres étaient malades. On parle de les replanter. Et ce sur toute la longueur du canal du midi...
Une nouvelle topazette...??
@ babotchka: quelle tristesse! Cet acharnement sur les arbres finit par me sembler suspect...
Les platanes "publics" ont tous été coupés sur le Prado, au parc Borély... on disait qu'ils étaient malades, dangereux pour les chute de branches... Spectacle affreux, ces arbres magnifiques qui donnaient une merveilleuse fraîcheur en été ont littéralement assassinés... Mais ceux qui étaient dans des jardins privés, qui n'ont été coupés, se sont guéris et ont repris vie, ils sont splendides!