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Val d'Oise: Khalel humilié par son enseignante à cause de sa coiffure

Khalel, 10 ans, ne va plus à l’école de gaîté de cœur. Scolarisé en classe de CM 2 à l’école Paul-Roth d’Osny, cet élève qualifié de « bon élément » explique avoir été humilié par la directrice et sa maîtresse en raison de sa nouvelle coupe de cheveux jugée « extravagante ».

 

Les faits remontent aux 14 et 15 novembre et ont créé un traumatisme chez l’enfant et sa maman, qui l’élève seule. « Khalel aime le foot et le champion , il voulait lui ressembler au travers de sa coupe de cheveux », raconte Fewzia, la maman. Lorsqu’il sort de chez le coiffeur avec son oncle, l’enfant a une petite crête sur le dessus et le long de la , ce qu’il décrit comme un dégradé à l’espagnole.« J’avais envie de cette coupe de cheveux avec des traits plus courts sur les côtés et du gel, il y a d’autres copains qui ont la même et qui vont à l’école », explique Khalel. Mais à l’école, le règlement intérieur stipule que les coupes de cheveux « extravagantes » ne sont pas tolérées.

« En me voyant, la maîtresse m’a envoyé dans le bureau de la directrice, raconte l’enfant. Là, elle m’a dit : On dirait un Iroquois. Je ne savais même pas ce que ça voulait dire. Elle m’a expliqué que c’était comme les Indiens. Elle m’a emmené dans la salle où il y avait les autres instituteurs et elle leur a demandé ce qu’ils pensaient de ma coupe de cheveux. Ils ont répondu chacun leur tour. Tous n’étaient pas contre. »

Une autre scène se serait produite le lendemain avec la maîtresse. « Dans la salle vidéo, on était assis sur les bancs et elle a dit que des parents se plaignaient de mon comportement. Elle a demandé aux élèves ce qu’ils pensaient de moi et de ma coupe de cheveux », précise Khalel.

« J’étais en déplacement à l’étranger lorsque c’est arrivé, mon fils m’a tout raconté jeudi lorsque je suis rentrée. Il pleurait, j’ai senti l’humiliation qu’il a vécue dans son récit. Il m’a demandé de faire quelque chose. Aujourd’hui, il me dit qu’il a envie de mourir… Je n’accepte pas que l’on mette en exergue mon fils de cette façon », raconte Fewzia, qui a jugé la coupe de cheveux « originale ». Si, depuis, Khalel est retourné chez le coiffeur, il a surtout senti le besoin de parler à la psychologue scolaire de ce qui s’était passé. « Je stresse beaucoup, j’ai peur qu’il m’arrive quelque chose », réagit l’enfant.

Au lendemain du rendez-vous entre la maman de Khalel et la directrice de l’école Paul-Roth, l’inspection académique réfute les accusations portées par la mère. « L’enfant n’a jamais été mis en exergue comme cela est décrit », fait-elle savoir. L’inspection note simplement « une maladresse » et assure que l’inspectrice en charge de la circonscription ira prochainement à la rencontre de l’équipe enseignante afin « de rappeler les règles et les principes ».

 Quant au comportement de l’écolier, l’inspection parle d’un « enfant agité » également qualifié de « leader négatif dans la classe ». Une rencontre entre la maman et l’inspection académique est programmée vendredi prochain.

Le Parisien - 23/11/11

Commentaires

  • Je m'imagine la tête de nos instituteurs s'ils nous avaient vu arriver coiffés à l'iroquois !
    Il est vrai qu'à cette époque nos mères ne partaient pas voyager à l'étranger.
    Par ces faits divers que l'on nous impose c'est notre proche dimmhitude que l'on nous montre.

  • Bien vu, babotchka! Ces faits-divers stupides ne sont pas in-signifiants: la dhimmitude approche, avec les Iroquois!

  • ce pauvre gamin a comme idole un joueur de baballe cela devrait l,excuser , puisque la religion de la baballe à de trés nombreux adeptes qui d,ailleurs auraient du manifester en sa faveur!!
    on n,a le pays que l,on mérite , le notre n,existe plus!!
    salutations.

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