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Neuville-sur-Saône (69) - Isabelle, 40 ans, est morte lardée de coups de couteau par son jeune mari africain

Un tableau d’une femme africaine est accroché au mur du salon. Signé : Isa. « Isa adorait peindre. Elle avait des mains en or. Elle peignait, elle sculptait, fabriquait des bijoux, c’était une artiste très inventive ». Valérie laisse courir son regard sur le blog d’Isabelle Rey. Elle pleure son amie, sa collègue morte mardi soir sous les coups d’un homme, son mari. Les images du bonheur défilent sur l’écran : l’Afrique, le Burkina, des baobabs et des cases et un couple heureux. Amoureuse de cette terre brûlée, Isabelle Rey s’y rend à plusieurs reprises dans le cadre de voyages humanitaires. C’est là qu’elle rencontre Ismaël Oubda. C’est là qu’ils décident de se marier pour pouvoir vivre en France. « Je lui ai dit de réfléchir, je trouvais que c’était précipité », soupire son amie, « en deux ans, elle lui a tout donné ».

Mais le couple ne résiste pas à ce quotidien si différent de leurs vacances. L’été dernier, Isabelle s’installe avec ses enfants dans la maison de sa grand-mère chemin de Parenty à Neuville-sur-Saône. Elle ne veut plus d’Ismaël à ses côtés et se consacre à ses enfants qu’elle adore. Chargée de formation d’animation dans une caisse de retraite à Lyon, elle a un travail qui l’épanouit. « Elle était si pleine de vie, si joyeuse, c’était notre rayon de soleil à toutes », confie une de ses collègues bouleversée par le décès brutal de celle qu’elle côtoyait. Bouleversée et révoltée en cette journée de lutte contre les violences faites aux femmes. Elle n’a pas eu Isabelle au téléphone le soir du drame. Valérie, si. Et elle ne parvient pas à oublier sa dernière conversation avec son amie. Ces dernières minutes où tout a basculé dans l’horreur : « Elle s’inquiétait pour son mari car il lui avait dit qu’il voulait se suicider. Mais en même temps, il ne cessait de la harceler. Elle voulait qu’on le raisonne. Elle n’a jamais eu de haine contre lui. »

Les deux amies entendent des bruits de verre brisé

Vers 20 heures, Valérie et une amie téléphonent à Isabelle. Elles bavardent et puis entendent des bruits de verre brisé. « Isa a hurlé, la petite aussi. Elle a crié : « Il est là, les filles, vite ! Appelez les flics ! Et la communication a été coupée. J’ai aussitôt fait le 17. J’étais tellement paniquée que je ne me souvenais plus de l’adresse ». Affolées, les deux amies foncent à Neuville et en chemin, appellent Ismaël pour le calmer : « Je pensais qu’il l’avait seulement blessée, qu’elle allait s’en sortir ». Mais ce qu’il leur dit, les glace d’effroi. En arrivant chemin de Parenty, en voyant les gyrophares tourner dans la nuit, Valérie espère encore. Un gendarme s’approche d’elle et lui annonce la terrible nouvelle. Valérie, en arrêt maladie, n’est pas retournée travailler. Chez elle, face aux tableaux d’Isa, à son sourire pétillant figé sur l’ordinateur, elle sanglote : « Dites bien que c’était d’abord une mère attentionnée. »

Elle n'avait aucune chance d'échapper à son meurtrier

Un geste mûri, abouti. Isabelle Rey n’est pas morte mardi soir des suites d’une dispute qui aurait dégénéré comme on le voit trop souvent dans les conflits conjugaux. Une lame de couteau qui a malencontreusement glissé ? Non, mardi soir, les coups étaient portés. Avec une extrême violence. Nombreux, ils étaient dirigés sur le haut du corps. Selon les premières constatations, Isabelle Rey a été la victime d’un acte prémédité. C’est ce que laisse supposer le comportement de l’auteur présumé des coups. Mardi soir, Ismaël Oubda s’est rendu à la maison du chemin de Parenty, une petite rue à proximité du centre de Neuville. De nationalité burkinabé, il travaille en intérim comme préparateur de commandes. Marié à la victime depuis quelques années, il n’acceptait pas la séparation. Profondément blessé, le jeune homme de 26 ans avait dû quitter le domicile conjugal et vivait à Caluire. Mardi soir, il est revenu après une énième dispute téléphonique. Muni d’un couteau, il n’est pas passé par la porte mais par le jardin. Il a escaladé le balcon, est rentré par effraction puis s’est jeté sur son épouse. Les deux enfants de la victime ont assisté à la scène. L’adolescent de 17 ans a tenté de s’interposer et de protéger sa mère mais il a été blessé. C’est ensuite que lui et sa petite sœur de 8 ans, ont fui pour chercher du secours. De source judiciaire, on apprenait hier, que le meurtrier présumé a été déféré au juge d’instruction qui a ouvert une information judiciaire pour assassinat et violence volontaire avec arme. Ismaël Oubda a été mis en examen et placé en détention provisoire. Très choqué, il a regretté son geste, ne se reconnaissant pas dans ce meurtre sanglant. Les investigations menées par la brigade de recherches de Lyon vont se poursuivre dans le cadre d’une commission rogatoire pour éclaircir ce drame de la séparation qui laisse une famille dans la douleur.

Annie Demontfaucon
 
Le Progrès- 26/11/11

Commentaires

  • Puisqu'il ne se reconnaissait pas dans ce meurtre sanglant c'est que ce n'était pas vraiment lui. Donc on peut le laisser libre. Il doit souffrir.

  • absolument comme il l,aimait ,jamais il n,aurait commis cet acte!!
    cette pauvre femme victime de son angélisme n,est pas la seule ni la derniére!!
    certains (e) pensent que nous vivons encore dans un monde beau et tranquille.
    une fois que le malheur est arrivé , c,est la consternation , toujours le méme refrain.
    salutations.

  • Il a tué la poule aux oeufs d'or!

  • Je dirais froidement que cette femme avait réussi à faire un immigré de plus en France, pour se passer un caprice, un fantasme. Quelle terrible imprudence!

  • La peine de mort est la seule chose qu'il mérite.
    Ainsi, il ne vivra plus aux crochets de la France, et ne la polluera plus.

  • @ raul: bien de votre avis.

  • Voilà les conséquences de la propagande immigrationniste et mondialiste dont Isabelle est une malheureuse victime. D’ailleurs on remarque le silence quasi général des médiats sur cette affaire.

  • Je viens d'apprendre cette terrible nouvelle, c'était une copine d'enfance avec qui je jouais dans la maison de vacances au bord du lac Léman !!

    Courage à sa toute sa famille que je connaissais bien.

    Brigitte

  • En espérant qu'un juge ne commette une erreur grossière et ne le laisse ressortir pur récidiver

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