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Marine: premier meeting de campagne à Metz

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11 décembre 2012 - (Cliquez sur la photo)

La présidente du FN tenait dimanche son premier meeting de campagne.

«Présidente du retour au réel et des oubliés de la politique.» C'est ainsi que s'est décrite dimanche Marine Le Pen. La présidente du Front national avait pour but, lors d'un meeting tenu à Metz (Moselle), et présenté comme son premier meeting de campagne, de conjurer un réflexe légitimiste des électeurs en faveur du président sortant en pleine tourmente financière. La candidate à l'Élysée s'est adressée aux Français que la fin de l'euro inquiète. «Je leur dis qu'il n'y a pas de raison de trembler«, a-t-elle affirmé. La présidente du Front national a accusé Nicolas Sarkozy d'entretenir l'anxiété de l'opinion en refusant de prendre acte de «la fin de l'euro».

À en croire Marine Le Pen, la sortie de la monnaie unique «peut se faire correctement, dans l'ordre». Refuser de la préparer revient à précipiter la France «dans une fin non maîtrisée de la zone euro». Alternant propos argumentés et raccourcis péremptoires, le leader d'extrême droite a accusé l'Élysée de se plier aux diktats des marchés financiers. «Pour eux, face à leur dieu, le triple A, vous êtes des triples riens», a-t-elle lancé sous les applaudissements. Marine Le Pen a reproché au chef de l'État de «se coucher«face à Angela Merkel, tout en se défendant de toute «germanophobie«.

 Elle a pris l'engagement, en cas de victoire, d'être «une présidente du retour au réel, des oubliés de la société française, des invisibles dont on ne parle jamais, qu'on oublie et qui ne se plaignent pas».

« Candidats faussaires »

La tonalité générale de l'allocution de la candidate FN était plus âpre que lors de la présentation de son programme, voilà un mois, à Paris. Et les applaudissements de la salle furent plus nourris en retour. Marine Le Pen a jugé que Nicolas Sarkozy avait échoué dans le domaine de la lutte contre la délinquance. «Cette violence, l'immigration de masse vient sans cesse la nourrir«, a assuré la présidente du FN, pour qui l'immigration était actuellement «80 % plus élevée que sous Lionel Jospin«. «Les candidats faussaires sont de retour et leur culot est sans limite», a-t-elle raillé.

Comme à son habitude, Marine Le Pen a fustigé un «pacte de la droite affairiste et immorale et de la gauche bobo corrompue et décadente». Elle a tendu la main aux «hommes et femmes de droite« qui ne se reconnaîtraient plus dans l'UMP. Puis, Marine Le Pen s'est adressée assez longuement aux «hommes et femmes de gauche». La candidate FN à l'Élysée a accusé les partis de gauche d'avoir, «par utopie internationaliste«, «promu une immigration incontrôlée».

Le leader d'extrême droite a qualifié l'attachement des partis de gauche à accorder le droit de vote aux étrangers aux municipales de «retour sur investissement (…) Comme ils sont incapables d'en convaincre, des électeurs, ils vont en fabriquer», a-t-elle tonné. Fustigeant ensuite «la mise en coupe réglée du Pas-de-Calais, des Bouches-du-Rhône» par des fédérations PS qu'elle a décrites comme corrompues, Marine Le Pen a conclu: «Pour le pouvoir et pour l'argent, ils ont tué vos rêves

Le Figaro - 11/12/11

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