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Policier mort à Marseille: Sarkozy accusé du pire

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La mort du policier marseillais a-t-elle été mise en scène par la visite de Nicolas Sarkozy dans la cité phocéenne jeudi ? C'est ce que suggère le journaliste Olivier Bonnet sur son blog, Plume de presse, affirmant que le fonctionnaire était déjà en état de mort cérébrale depuis mercredi soir, sur la base du témoignage d’un membre du personnel des hôpitaux de Marseille, qui craint pour sa place et préfère resté anonyme, selon lui, et sur les affirmations d'un ancien policier.

Les faits. Le policier Eric Lalès, 37 ans, membre de la Bac d'Aix-en-Provence, était entre la vie et la mort après avoir été touché à la tête et l'abdomen le 28 novembre, lors d'une fusillade. Jeudi, Nicolas Sarkozy avait fait le déplacement à Marseille rencontrant le patron de la Police judiciaire, puis s'était rendu au chevet du blessé grave, dit entre la vie et la mort.

 Mais selon le journaliste Olivier Bonnet, l'homme était déjà mort cérébralement depuis la veille au soir. Il s'appuie sur les affirmations d'un ancien policier devenu écrivain, Marc Louboutin, qu'il cite : « Eric Lalès était dans un état désespéré depuis mercredi après-midi. Après une discussion avec les médecins, sa femme a demandé à ce qu’on le débranche. Il était en état de mort clinique, de mort cérébrale. L’annonce de sa mort est tombée en même temps que celle de la visite de Sarkozy. (…) Les réseaux sociaux de policiers ont pleuré sa mort mercredi soir à partir de 23h. Comment se fait-il que le président de la République puisse "partager les derniers instants" de ce policier 20 heures plus tard? Les politiques ont demandé à ce que la nouvelle ne soit pas annoncée. Sarkozy n’a pas vu Eric Lalès vivant. »

"Je ne l'ai pas cru. À tort"

En fin de matinée jeudi, Nicolas Sarkozy déclare avoir assisté aux « derniers instants de vie » du policier à l'hôpital Nord de Marseille. L'AFP vient alors de publier une dépêche annonçant sa mort. Nicolas Sarkozy annonce également l'attribution de 150 fusils à pompe d'ici la fin de l'année pour les Brigades anti-criminalité (Bac) des Bouches-du-Rhône. Olivier Bonnet d'en conclure que la visite de Nicolas Sarkozy aurait coïncidé avec la mort « clinique » du policier et de parler de « récupération politique ». Il n'oublie pas non plus de rappeler ce qui était écrit sur Twitter jeudi : « Un flic m'avait glissé que le policier, déjà en mort cérébrale, serait "débranché" après la venue de Sarkozy. Je ne l'ai pas cru. À tort ». Les mots sont signés de Philippe Pujol, journaliste à La Marseillaise.

"À partir de là, le décès pouvait survenir dans les prochaines heures"

Depuis, l'Elysée n’a pas encore communiqué à ce sujet. L'hôpital de son côté dément. Dans un communiqué publié vendredi, l'assistance publique des hôpitaux de Marseille dénonce des « informations erronées concernant la prise en charge et les circonstances du décès du policier » et fait part de « son étonnement et de son indignation quant à la polémique ». Joint par le Nouvel Obs, le journaliste Olivier Bonnet trouve que « le démenti de l'hôpital est partiel » et maintient ses accusations. « L'information du fait qu'il n'y avait plus d'espoir pour ce policier aurait dû être communiquée mercredi soir », ajoute-t-il. Un responsable du service de réanimation venait en effet d'expliquer à l'hebdomadaire que l'arrêt des soins palliatifs avait été décidé suite à une réunion médicale « vers 17 heures » ce mercredi. « A partir de là, le décès pouvait survenir dans les prochaines heures sans qu'il soit possible de préciser leur nombre », avait affirmé le médecin.

La polémique n'a pas fini de rebondir. D'autant que le journaliste en appelle désormais à la question qui fait encore débat en France : « quand peut-on dire qu'une personne est décédée ?" 

Actu France-Soir - 10/12/11

Commentaires

  • Et maintenant on tire sur le tram.
    Marseille crucifiée.
    http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-le-tram-vise-deux-fois-par-de-mysterieux-tirs

  • Merci, cher babotchka, pour le lien.
    La fin de l'article est "savoureuse"... les coupables, ce sont les pierres d'un mur en construction...
    Alors qu'à moins d'être un crétin, on sait très bien qui procèdent à ces tirs sur le tram, qui peuvent blesser et même tuer des voyageurs! Ils n'ont rien de "mystérieuxé"!

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