Une femme de 30 ans écrouée après la rixe mortelle, place de Strasbourg
Photo Patrick Nosetto
Les passagers n'en ont d'abord pas cru leurs yeux. Comment cette femme d'à peine 30 ans, accompagnée de sa fille, pouvait-elle à ce point s'acharner, avec une telle violence ? En face d'elle, un homme à l'apparence malingre, âgé de 70 ans, qui venait de s'asseoir, sur une place réservée aux personnes handicapées. Pour une raison que la justice n'a pas encore établie, elle l'a apostrophé, puis l'a frappé, jusqu'à ce qu'il perde connaissance, sur le trottoir.
Les faits se sont produits lundi en fin d'après-midi, dans un bus de la ligne 49, au niveau de la place de Strasbourg (3e). Déjà, en début de semaine (notre édition du 14 décembre), les enquêteurs de la Brigade criminelle de la Sûreté départementale avaient lancé un appel à témoins. Après la stupéfaction, des passagers, au moins deux étaient intervenus pour mettre fin à cette insoutenable scène de violence. La police cherchait notamment à comprendre comment les faits s'étaient enchaînés dans le bus et pourquoi l'altercation s'était produite.
Ils ignoraient encore que la victime allait décéder des suites de ses blessures. Le septuagénaire a finalement succombé dans la nuit de mercredi à jeudi, à l'hôpital de La Timone, où il n'était jamais sorti de son coma.
Depuis, les témoignages manquent. L'enquête a simplement permis de reconstituer le début de la rixe. Vers 17 h 30, la victime, un homme malade souffrant de troubles respiratoires, monte dans le bus. Il demande à deux personnes assises sur les places réservées aux invalides et aux handicapées de le laisser s'asseoir. Elles s'exécutent. À quelques mètres de lui, une femme l'interpelle. Sa fille de 8 ans et une amie se trouvent à ses côtés. Des insultes sont-elles échangées ? Toujours est-il que la jeune femme sombre dans une colère noire, empoigne l'homme, qui se défend. Des voyageurs, dont l'amie de la mise en cause, tentent de les séparer. Selon d'autres témoignages, c'est même la fillette qui se rend devant la cabine du conducteur pour lui demander d'arrêter son véhicule.
Mais une fois le bus arrêté, la bagarre se poursuit sur le trottoir. Le vieux monsieur commence à suffoquer. Il sort un aérosol de Ventoline mais ne réussit pas à respirer sa dose. Il finit par s'affaler sur le capot d'une voiture, sous les coups incessants de la jeune femme.
Elle est finalement interpellée non loin, après l'alerte donnée par les témoins. Placée en garde à vue, elle a été déférée au parquet mercredi, mise en examen et écrouée pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Elle était ivre au moment des faits et avait déjà été arrêtée pour des violences, en 2009. Elle avait cogné sur sa voisine, avec un extincteur.
Toute personne ayant assisté à la rixe peut contacter la Brigade criminelle au 06 14 08 03 61.
La Provence - 16/12/11
Commentaires
Des monstres (des "genders"?) sont lâchés dans les rues, les bus, partout et ON ose ne nous parler que du triple AAA?
Quand on prend les transports en commun, on en voit des scènes qui en disent long sur la barbarie de ces temps dirigés par des monstres.
Il y a les "monstres" du haut et ...téléguidés, les monstres du bas. Ces derniers ne sont pas là "ex nihilo" ...!
Encore une victime de la politique d’insécurité de notre gouvernement ! De combien de morts est-il responsable ? L’automobiliste qui n’attache pas sa ceinture de sécurité est traité comme un dangereux criminel et sévèrement condamné. Comment doit-on traiter les responsables de cette politique d’insécurité ?
Un crime raciste anti-vieux... ces Fanny sont d'une violence à Marseille maintenant !...
Ce vieux aurait-il "commis une erreur"?
Il a osé demander une place assise.
Faisant cela, il a utilisé la Loi en vigueur dans les transports en commun, et naturellement exigé qu'elle soit appliquée.
En sa faveur.
Aux yeux d'une logique d'exotiques haineux cela a pu suffire pour voir en lui un fasciste, souhaitant la préférence nationale.
Le racisme anti-blanc ayant probablement trouvé cela intolérable, se serait alors "exprimé".
La banlieue essaye souvent de vérifier ce genre de choses parmi les citoyens qu'elle trouve suspects, de diverses manières.
Ils vont demander des choses insignifiantes : une cigarette par exemple. Refuser de donner une cigarette, pour eux, c'est quasiment une preuve de xénophobie.
Une fois cataloguée, une personne a des problèmes.
Je n'ai jamais connu de villes ou :
- la tension inter citoyens, la peur, et la haine, est aussi palpable dans l'expression des gens.
- l'on se confiait aussi spontanément à moi sur ces sujets.
Et conserve quelques anecdotes, tellement parlantes, de cette tension, que je suis certain que n'importe quel journaliste n'a pu que les connaître et aurait dû, depuis longtemps, s'en faire l'écho. Rien que cela suffirait à démontrer la mainmise sur la presse et les médias, de forces meurtrières et ennemies, quel que soit l'historique de la ville qui en tant que port très ancien a probablement toujours connu des brassages ethniques.
Ce sera la première grande cité à exploser.
TRES BON COMMENTAIRE DE RAUL !!, je devine l origine de cette femme ! je l imagine petite ,rondouillarde , le regard haineux, toujours préte à injurier ! HELAS MARSEILLE en est pleine de ces femelles ! :au volant , à pieds etc !! j aimerais connaitre les NOMS des deux protagonnistes ! surement une réaction de haine anti française !! DITE LE MOI SI JE ME TROMPE . GAUTHIER MICHEL ROMAIN ROLLAND 13009
La Provence ne nous dit pas, bien sur, si cette tueuse de blanc est "diversifiée".
Alors, vient-elle de Cavaillon ou de Roumanie ?
cher Téléphobe , notre Cavaillon n est plus celle , la ville , des années 50 !! je dis 50 car je suis né en 44...., notre PROVENCE , pas le journal , LA PROVINCE ! aussi ! , par contre on deviendrait d une certaine façon ....la roumanie !!!! GAUTHIER MICHEL