Un policier de 43 ans a été condamné vendredi par la cour d'assises de Paris à trois ans de prison avec sursis pour avoir tué un malfaiteur, en février 2006 dans la capitale, lors du braquage d'un magasin de vêtements du quartier de l'Opéra.
L'avocat général avait requis contre Loïc Lagadec entre 3 et 5 ans de prison avec sursis, ainsi que cinq ans d'interdiction de port d'arme et cinq ans d'interdiction d'exercer toute activité dans la police.
La cour a choisi de n'assortir la condamnation d'aucune peine complémentaire.
Me Laurent Franck Liénard a précisé que son client envisageait l'éventualité de faire appel.
Les faits s'étaient déroulés le 4 février 2006 dans le magasin Gap de la rue Scribe (IXe arrondissement).
Peu avant la fermeture, trois braqueurs munis de deux pistolets et d'un couteau avaient pris en otages une dizaine d'employés et de clients.
Alors qu'un des malfaiteurs s'était enfui et que seuls deux d'entre eux étaient encore dans le magasin, deux îlotiers en patrouille dans le quartier avaient pénétré dans la boutique, alertés par un passant.
Le second malfaiteur avait pris la fuite par une fenêtre, mais le troisième, Djibril Bathily, 24 ans, s'était réfugié dans une cabine d'essayage. Une dizaine d'otages étaient alors allongés au sol, face contre terre.
Djibril Bathily était soudain sorti de la cabine, faisant alors face à l'un des îlotiers, Loïc Lagadec, qui lui avait demandé de s'arrêter. Mais le malfaiteur n'avait pas obtempéré.
Se sentant menacé, le policier avait alors fait feu une première fois, avant de tirer un deuxième coup mortel dans la poitrine du malfaiteur, qui prenait la fuite. Celui-ci se serait retourné dans sa course.
Djibril Bathily était mort sur place, près d'une heure après les faits.
A l'issue de l'instruction, Loïc Lagadec, considéré par sa hiérarchie comme un excellent élément, avait été renvoyé devant les assises pour "violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner".
Suspendu de la police depuis les faits, Loïc Lagadec est devenu interprète en langue roumaine.
La Montagne - 16/12/11
Commentaires
Honteux, les crapules importées sont traitées avec respect par une justice à vomir.
La légitime défense n'existe pratiquement pas, il faudrait avant de se faire flinguer, demander à l'agresseur d'avoir l'amabilité de décliner son identité.
Comme cynisme complice, il est difficile de faire pire.
Bravo,Turigol,c'est la vérité.
Saloperie de jewstice !
@ téléphobe: plus que Chirac, alors que lui a sauvé la vie des otages!
C'est dans les journaux régionaux qu'on trouve ce genre d'informations..
Il est probable que ce fonctionnaire avait été "suspendu" de fonction avec plein traitement. Il est encore probable qu'il soit réintégré rapidement puisque l'interdiction d'exercer sa profession a été levée. Tout cela en accord avec les juges qui ont prononcé la sanction définitive. Il est encore probable que ce policier ne fasse pas appel. Ajoutons encore qu'il avait très certainement conservé et bénéficié du soutien de sa hiérarchie. Opinion d'un autre temps peut être?
On imagine l'effet que cela produira sur :
- les policiers, qui n'oseront plus sortir leur arme pour défendre les citoyens de balles perdues
- les banlieues, qui déjà avaient un sentiment d'impunité quasi absolu, en sortiront plus sûres d'elles encore
Cette décision de "justice" revient à :
- accroître ce sentiment de liberté d'action, tous terrains, de la racaille et de la délinquance.
- nuire aux marges d'actions de la police, et les fragiliser psychologiquement dans des situations ou l'imprévisible peut survenir à tout moment et les tuer.
Dans une société ou la violence s'aggrave ou la Kalachnikov est reine des cités, ils devront se laisser buter avant d'avoir le droit de réagir, sinon, c'est la prison et la suspension.
Mais il y a pire. L'impact sur le citoyen.
Si un policier n'a plus le droit de se protéger de tout aléas, c'est la légitime défense de citoyens de plus en plus agressés et excédés qui est ici soumise à une volonté de neutralisation psychologique, et d'interdiction par peur des sanctions.
Quand cela explosera, tous ces rats seront heureux parce qu'ils auront atteint leur patient but.
Mais ils ne rieront pas longtemps.
évidemment avec une justice de gauche !! dans un autre pays le policier aurait été félicité d,avoir fait son devoir!!
salutations.
Ce qui est aussi scandaleux, c’est que ce policier qui n’a fait que son travail, n’est même pas soutenu ouvertement par ces collègues : ce sont des trouillards et des lâches !