Aussi improbable que cela puisse paraître, planquer le butin dans un endroit aussi intime que le vagin est chose courante. Mais cette technique semble bien être connue des enquêteurs. Et c'est ainsi que les policiers du commissariat de Villeneuve-Les Angles ont retrouvé les bijoux volés au cours d'un cambriolage.
Jeudi, vers 11h30, aux Angles dans le Gard, une patrouille de police repère des jeunes filles au comportement suspect. Elles semblent être âgées d'une quinzaine d'années seulement mais se trouvent gênées lorsqu'elles croisent la patrouille. L'un des policiers qui décide de les suivre à pied aperçoit les deux adolescentes monter à bord d'un véhicule sur le parking du Leclerc, toujours sur la commune des Angles.
Elle refuse l'examen gynécologique
Elles sont interpellées en possession de divers objets, notamment du parfum, une montre et du shampoing, puis placées en garde à vue avec l'assistance d'un interprète. Dans le même temps, la police municipale signale un cambriolage sur la commune des Angles. La liste établie correspond, à quelques objets près... Le message indique en effet que des bijoux ont été dérobés au cours de ce vol dans une habitation particulière.
Or, lors du contrôle préalable de la garde à vue, aucun bijou n'est retrouvé. En revanche, les policiers découvrent deux tournevis glissés dans chaque bretelle de soutien-gorge de celle qui a manifestement commis les faits pendant que sa complice faisait le guet. Un examen gynécologique est alors demandé. Mais la jeune fille équipée des tournevis s'y refuse catégoriquement. Aussi dangereux que cela puisse être pour sa santé.
Une convocation devant le juge des enfants
Ce n'est qu'hier qu'elle a finalement accepté de remettre les bijoux - chaîne en or bagues et boucles d'oreilles - qu'elle avait mis dans un paquet de mouchoirs avant de l'introduire dans son vagin. Les deux jeunes filles, issues de la communauté des gens du voyage, font l'objet d'une convocation devant le juge des enfants.
Le conducteur, âgé d'une cinquantaine d'années, sera finalement mis hors de cause dans cette affaire. Il s'agissait selon les dires des deux filles, d'un homme qui vit, comme elles, dans le camp. Les bijoux, eux, ont été rendus à leur propriétaire.
La Provence - 17/12/111
Commentaires
L’article ne le dit pas, mais il y a gros à parier qu’on les a laissées partir librement pour qu’elles puissent reprendre leur activité de voleuses dès le lendemain.
effectivement , rien n,ait fait et ne le sera!!
donc les cambriolages continueront de plus belle!!
salutations.