Est-ce le 25 décembre ou le 1er avril ? La dernière provocation de Rachid Nekkaz qui a posé la première pierre d’un improbable minaret portant le nom de Nicolas Sarkozy, vendredi à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), passe mal.
A la préfecture des Hauts-de-Seine, département du président de la République, on n’apprécie guère la plaisanterie de cet ex-candidat à la présidentielle de 2007, toujours prêt à faire parler de lui. Avec ce minaret, Rachid Nekkaz, fondateur de l’association Touche pas à ma Constitution, prétendait « honorer » Nicolas Sarkozy, qui aurait permis, selon lui, de « sauver » une salle de prière promise à la fermeture. A l’Elysée, le chargé de communication du président de la République n’était « pas au courant » hier de cette « provocation fantaisiste », selon la formule d’un haut fonctionnaire du 92.
Associé à Hassan Ben M’Barek, le fondateur d’une association baptisée FBI pour Front des banlieues indépendant, Nekkaz s’oppose à la fermeture de l’ancien lieu de culte pourtant décidée avec les fidèles de Gennevilliers, qui disposent aujourd’hui d’une grande mosquée neuve. Il envisageait de racheter le terrain pour 500 000 € et d’y bâtir le plus haut minaret d’Europe. Cependant, le propriétaire, Port de Paris, « a refusé », fait savoir l’entourage du préfet. Et la mairie n’a jamais délivré le moindre permis de construire. Aucun minaret au nom de Sarkozy n’ornera donc jamais le ciel de Gennevilliers !
Le Parisien - 25/12/11
Commentaires
Et pourtant il l'aurait tout à fait bien mérité. Ingrat va....
quel dommage !! cela aurait pu étre un lieu convivial et festif!!
salutations.