Libres propos
Alors que la presse occidentale russophobe n’en fini pas de désinformer quant aux effectifs réels des manifestants anti-Kremlin dans les grandes villes de la Fédération de Russie ce 24 décembre, alors que les réseaux du Département d’Etat américain sont, à l’évidence, à la manœuvre, force est de constater qu’en cette fin décembre 2011 le tandem Poutine-Medvedev vient, une fois de plus faire échec aux « orange bruns » et leurs alliés « libéraux ». A Moscou, comme le relate depuis quelques jours Daniel Besson (voir sur son site les méthodes pour calculer exactement le nombre de manifestants), observateur averti des questions russes, les premiers chiffres sur le nombre de protestataires en provenance « de toute la Russie » (sic) commencent à tomber : ils montrent clairement l’échec de la tentative de subversion en cours dans cet immense pays.
À Vladivostok, ce sont quelques 100 à 150 protestataires, du Parti communiste russe (KPRF) et du parti d’opposition Iabloko, qui on tentés de tenir tête à la majorité présidentielle et gouvernementale. En son temps, Lénine avait quand même fait mieux… Près de 200 manifestants à Khabarovsk, malgré une température de -20°C (ce qui relève tout de même de l’exploit) et quelques dizaines à Blagovechtchensk et Ioujno-Sakhalinsk, selon RIA Novosti. Le comble du ridicule a été atteint à Rostov sur le Don, où le nombre de manifestants était de 30 personnes pour une ville dont la population dépasse le million d’habitants, note le rédacteur de zebrastationpolaire. Pour se rendre compte des très « massives » manifestations en province, cliquez ici.
A Moscou, une fois de plus, la guerre des chiffres fait rage, mais une analyse des capacités d’accueil de l’ Avenue Sakharov montre que la manifestation a difficilement pu réunir plus de 35.000 à 40.000 personnes au même instant. On est très loin des chiffres dithyrambiques annoncés sur les chaînes de télévision occidentales, en dépit de l’honnêteté intellectuelle la plus élémentaire.
En excellents joueurs d’échecs, les responsables de la Fédération de Russie ont permis à ces démonstrations de rue d’avoir lieu dans le calme, afin d’afficher l’échec cuisant des responsables de cette agitation hétéroclite, parmi lesquels figurent désormais quelques personnalités politiques d’un autre temps, comme Gorbachev, le dernier dirigeant d’une URSS moribonde, heureusement disparue le 21 décembre 1991, il y a exactement 20 ans, et qui désormais négocie à prix d’or et toute honte bue des séminaires dans les universités américaines. Le principal responsable de l’échec d’un système honni et inhumain, comme porte-parole des opposants anti-Poutine, tout un symbole ! Ou encore l’ex-ministre des Finances Alexeï Koudrine dont les ambitions personnelles « libérales » n’intègrent pas les intérêts des peuples de la fédération. Des personnalités qui n’ont pas eu honte de s’afficher au milieu des drapeaux rouges du PC de Russie, qui se revendique ouvertement de Staline, des fanions de l’extrême droite identitaire et racialiste de groupuscules violents pour la plupart interdits par le pouvoir en place et des banderoles de groupes « libéraux » directement manipulés par des ONG qui ne cachent même plus leur attachement au Département d’Etat d’Hillary Clinton.
Et pourtant, le Premier ministre Vladimir Poutine bénéficie toujours du soutien de la majorité des citoyens russes, comme le note Ria Novosti. Tenues le 4 décembre, les élections de la Douma ont été remportées par le parti au pouvoir Russie unie qui a obtenu la majorité absolue (238 sièges), mais perdu la majorité des deux tiers lui permettant de modifier seul la Constitution russe. Si Poutine et Medvedev avaient triché, on se doute bien qu’ils auraient eu l’intelligence de garder cette majorité des deux tiers…
Cette opération subversive arrive justement à un moment où Moscou marque des points en matière géopolitique et géostratégique : en Syrie, tout d’abord, en demeurant inflexible vis-à-vis des Occidentaux et des monarchies pétrolières qui veulent remplacer le régime baasiste par un chaos généralisé au profit des islamistes comme en Egypte ou en Libye. Ou encore en Iran, en ayant fourni du matériel sophistiqué d’interception électronique, tout en intervenant auprès du régime afin de le freiner dans sa quête du nucléaire militaire. Moscou vient aussi de faire entrer en service dans sa marine de guerre de nouvelles unités de sous-marins au profit de la flotte du Nord, tout comme la mise en place de radars antimissiles à Kaliningrad. Tout cela inquiète bien évidemment les USA et leurs alliés et contrarie leur plans.
Depuis plus de 10 ans, maintenant, Washington tente de reprendre la main sur la Russie, par des moyens détournés et ouvertement subversifs, dans le cadre d’une stratégie géopolitique définie par des stratèges occidentalistes comme Zbigniew Brzezinski (Le grand échiquier). Il s’agit d’affaiblir le plus possible cette puissance de la taille d’un empire, riche de ressources énergétiques considérables et géostratégiquement influente à la fois sur une partie de l’Asie et sur l’Europe. La calamiteuse période Eltsine avait autorisé un début de réalisation de ce plan audacieux qui aurait permis à l’hyperpuissance US de mettre à bas un concurrent sérieux dans sa politique visant à asseoir définitivement sa supériorité sur la planète. Il est donc évident que l’ère Poutine, qui permit de relever le pays d’une situation catastrophique, qui empêcha une guerre civile aux conséquences incalculables au lendemain de l’écroulement du communisme étatique et qui redressa en tous points la situation politique, économique, sociale, géostratégique et géopolitique de la fédération, apparaît aux yeux des mondialistes occidentaux comme une période à oublier.
L’échec de ces manifestations du 24 décembre, en dépit de la désinformation occidentale, est un échec pour les tenants du nouvel ordre mondial états-unien. C’est en revanche une victoire pour les peuples à l’esprit vraiment libre dans un monde de plus en plus globalisé.
NPI
Commentaires
Washington rêve de placer à a tête de la Russie un tout jeune politicien mondialiste : Gorbachev….
Manque de chance pour Usrael :
QI des malfaisants décadents : 110 env
QI de Poutine (et joueur d échecs) : 160
Il fallait bien tout de meme que ca change !
abad , mais je pense que Washington sera déçu car Poutine a d
es chances de revenir au pouvoir à la prochaine présidentielle, pour le plus grand bien de son peuple d,ailleurs!!
salutations.