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Triste appel des parents de Benjamin, 16 ans, mort dans un coma éthylique

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(Cliquez sur la photo)

Dix jours après la de leur fils Benjamin, 16 ans, un adolescent d’Albertville décédé lors d’une soirée trop alcoolisée à Tournon (Savoie), Laurence et Arménio Mendes-Condeixa, ses parents, ont décidé de sortir de leur silence. Ils lancent aujourd’hui un appel à la prudence à destination de tous les jeunes, afin d’éviter d’autres drames alors que pour le réveillon du 31 décembre, l’alcool va de nouveau couler à flots.



Victime d’un coma éthylique, Benjamin affichait 4,5 g d’alcool dans le sang lorsqu’il est mort, le 18 décembre. Il s’est étouffé en régurgitant. Laurence Mendes-Condeixa est une maman détruite : « C’est l’horreur. On ne peut pas accepter de voir son fils mourir comme ça à 16 ans. Benjamin était plein de joie de vivre, avec un cœur en or. C’était un passionné de vélo BMX, de musique. Il était bassiste dans un groupe. Elève de 1re bac pro, il voulait devenir électricien. Je lance un appel à tous les jeunes : faites attention! On peut faire la fête, mais sans boire autant. On ne doit pas faire des concours avec de l’alcool, jouer à celui qui tombera le premier. Il y a des ados plus faibles que d’autres. Et là, c’est mon petit Benjamin qui a ramassé », lâche-t-elle, des sanglots dans la voix.

 Le drame s’est déroulé dans la maison d’un lotissement de Tournon. En l’absence des parents de la jeune fille et du jeune garçon qui organisaient la fête. Benjamin et trois de ses copains sont arrivés avec un pack de bière. Mais d’autres jeunes majeurs ont apporté plusieurs bouteilles de vodka.

« Tout est allé très vite. Vers 20 heures, j’ai accompagné mon fils à cette soirée. Et vers 22h50, on m’a appelé car il allait très mal, explique Arménio Mendes-Condeixa. Quand je suis arrivé sur place, il y avait le Samu, les pompiers. Mon fils avait le visage tout bleu. J’ai compris que c’était fini. Benjamin buvait un peu, comme beaucoup de jeunes. Mais il a dû aller trop loin. Les jeunes ont une expression qui résume tout : se mettre minable, en buvant une quantité énorme d’alcool en peu de temps. Pour être le plus mal possible. C’est un effet de mode. Ils sont dans un esprit de compétition. Ils ne veulent pas décevoir les copains. Alors, ils boivent cul sec. Ce n’est plus de la fête, c’est de l’autodestruction, qui peut être mortelle. Le décès de Benjamin est malheureusement là pour le prouver. »

« Outre l’alcool, c’est aussi l’indifférence qui a tué mon fils, reprend le papa en deuil. Alors qu’il y avait une trentaine de jeunes, on l’a laissé seul dans une pièce, allongé sur le dos. Il n’avait plus la force de se tourner sur le côté pour régurgiter sans s’étouffer. Si quelqu’un l’avait mis en position latérale de sécurité, on aurait peut-être pu le sauver. Lorsqu’on voit que quelqu’un ne va pas bien, il ne faut pas attendre en se disant que ça va passer, qu’il va cuver son alcool. Il faut tout de suite appeler les secours, les parents », insiste le père de Benjamin.


Le Parisien - 28/12/11

 

Commentaires

  • Quelle drame pour ces pauvres parents !

    Mais,16 ans, c'est quand même bien jeune pour faire des soirées sans la présence des parents...
    Pauvre jeunesse abandonnée de tous, livrée à elle-même, sans maîtres,sans tuteurs, sans protections, sans ....éducation.

  • Chère tania, oui, pauvres parents! Mais leur appel ne servira pas à grand'chose dans une société (voir aux caisses de supermarchéd le samedi soir) où un jeune majeur (18 ans) achète pour sa bande des litres de vodka, sans qu'on lui demande sa pièce d'identité. Il y a aussi bien des garçons que des filles, qui cherchent inconsciemment à s'auto-détruire par l'alcool. Qui cherchent à mourir. Il n'y a aucune recherche normale du plaisir ou de la fête. Mais celle de s'échapper d'un monde plus que décevant, sans espoir. Ce sont des êtres très faibles, très vulnérables, sans éducation morale structurée. Des proies rêvées pour ceux qui veulent faire le ménage dans la race "caucasienne".
    Une jeunesse française alcoolique! ILS ne peuvent pas rêver mieux! Des jeunes "minables", comme eux-mêmes s'appellent...
    Ils n'ont pas pensé à la douleur de leur mère ni de leur père.
    Leurs seize ans, ils les donnent à Baal-Moloch !

  • Ce qui aggrave cette horreur abominable c'est le fait que même des étudiants en médecine ( nombreux ) jouent ce rôle néfaste, dès lors leurs exemples sont gravement nuisibles, car si de futurs médecins en arrivent à ces excès, les autres se méfieront moins, et le résultat est en réalité criminel.
    Les étudiants "futurs médecins" de ce genre devraient être lourder de toutes les facultés de médecine, mais voilà, encore ma vieille rengaine : à qui cela profite-t-il, il y a toujours et partout l'odeur putride de "Ordo ab chao" de plus en plus violent et sûr de lui.

  • il est vrai que la ventre d,alcool et autres spiritueux est aussi un bon commerce , beaucoup de jeunes font la féte , ce qui est dans la normalité , sans boire à tomber raide mort!!
    mais malheureusement certains confondent un plaisir festif , avec des orgies débiles alcoolisés , qui finisssent en drame , tellement ils sont abrutis d,avoir ingurgité autant d,alccol, cela ne les fera pas échapper de la réalité de la vie !!
    salutations.

  • PARVUS

    Il y a assez longtemps que l'état est au courant des techniques utilisées par les "alcooliers", qui consistent à offrir à bas prix des saloperies afin de réduire la jeunesse à la dépendance, et après à faire monter les prix.
    C'est le principe de toute drogue.

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