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Les comptes de Sarkozy 2007 saisis suite à l'affaire Bettencourt

Un juge d'instruction de l'affaire Bettencourt enquête sur les recettes déclarées par le candidat.

Le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 intéresse les juges d'instruction chargés de l'affaire Bettencourt. Un des magistrats a décidé de passer à la loupe les comptes du candidat élu, a révélé mardi Sud Ouest.

Des milliers de documents étudiés

Les milliers de documents, justifiant des dépenses mais surtout des recettes du candidat Sarkozy, déposés à la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) vont être passés au peigne fin par le juge Jean-Michel Gentil. Celui-là même qui avait procédé à l'audition du photographe François-Marie Banier et de Patrice de Maistre, l'ancien gestionnaire de fortune de la milliardaire.

Le dossier Bettencourt transmis au tribunal de grande instance de Bordeaux le 17 novembre 2010 comporte un volet d'instruction concernant un possible financement illicite de partis politiques, ouvert notamment à la suite des déclarations de l'ancienne comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout.

Claire Thibout avait affirmé à la police lorsque le dossier était encore à Nanterre, puis réaffirmé le 14 septembre au juge bordelais Jean-Michel Gentil, avoir remis 50.000 euros en espèces à l'ancien homme de confiance de l'héritière de l'Oréal Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, qui lui avait laissé entendre qu'il les remettrait le lendemain à l'ancien ministre et ancien trésorier de l'UMP, Eric Woerth, pour la campagne de Nicolas Sarkozy.

Woerth pourrait être bientôt entendu

L'ancien ministre du Budget pourrait ainsi être entendu par les juges, dans les prochains jours.

L'avocat parisien d'Eric Woerth, Me Jean-Yves Le Borgne, a indiqué ne pas être au courant de la demande évoquée par le quotidien régional Sud Ouest. "Mais ça ne me surprend pas, et me bouleverse encore moins", a-t-il dit. "Quand on aura analysé ces comptes, on s'apercevra qu'il n'y a sans doute pas grand-chose à chercher", et "c'est bien qu'on le fasse", a-t-il assuré. "Nous voyons cette investigation avec une complète sérénité", a-t-il conclu.

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