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Georges Azouze, président de l’Association française des compagnies de croisières (AFCC) et président de Costa Croisières France, leader du secteur dans l’Hexagone, s’exprime sur le drame.
Quand avez-vous appris le drame ?
Georges Azouze. Dès 22 heures vendredi soir, nous avons été informés de l’évacuation en urgence du bateau.
Depuis cet instant nous avons mis en place une cellule de crise, ici en France, mais aussi en Italie.
Avez-vous déjà des informations sur les conditions de ce naufrage ?
Il est trop tôt. Notre priorité depuis hier soir a été d’évacuer dans les meilleures conditions nos clients et notre équipage. Pour nous, c’est une journée de deuil, une vraie tragédie pour les familles et notre compagnie. Mes premières pensées vont vers les victimes. Je ressens un grand chagrin et beaucoup de compassion.
Selon vous, les manœuvres d’évacuation d’urgence du navire ont-elles été respectées ?
C’était une situation dangereuse. A priori les procédures de sécurité mises en place ont été suivies.
D’après les premiers éléments de l’enquête, le « Concordia » aurait pu dévier de sa route habituelle et se retrouver trop près de la côte ?
Je n’ai pas d’éléments. Il y a deux enquêtes ouvertes en Italie. Laissons la justice faire son travail. Tout ce que je peux dire, c’est que le circuit de cette croisière existe depuis quarante ans. Nos équipages sont expérimentés et nos capitaines et commandants proviennent des meilleures écoles navales italiennes.
Le « Concordia » était-il un bateau récent ?
Oui. Il est sorti des chantiers en 2006. C’était le fleuron de notre flotte. Nous avons en permanence 17 paquebots qui sillonnent les mers du monde entier. Le « Concordia » devait arriver à Marseille dimanche matin pour repartir quelques heures plus tard pour un nouveau circuit en Méditerranée.
Votre société Costa Croisières a-t-elle déjà connu pareil drame ?
Depuis vingt-six ans que j’y travaille, je n’ai pas le souvenir d’une telle tragédie. Nous avions connu des petits incidents, par exemple lors de manœuvres d’approche dans des ports quand la météo est mauvaise. Mais rien de tel.
Justement, vendredi soir, les conditions de navigation semblaient excellentes ?
Encore une fois, l’heure n’est pas aux conclusions. Notre priorité absolue reste à recenser tous nos clients et membres d’équipage et à assurer leur prise en charge et leur rapatriement dans les meilleures conditions. Nous analyserons les raisons de l’accident plus tard.
Le Parisien - 15/01/12
Commentaires
Vous reprendrez bien quelques boulettes ;o)
équipages sous qualifiés ,sous payés ,
voilà la norme à bord ;
Un beau résultat .
Azouz Begag ? C’est un gag !
La tenue de ce bateau fait un peu zazou.
;°) !!!!!