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Dictature de Bruxelles: la Hongrie est sommée de modifier ses lois controversées

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La Commission européenne a sommé mardi le gouvernement hongrois de modifier des lois contraires à l’indépendance de la banque centrale et des juges sous peine de sanctions, a annoncé mardi son président José Manuel Barroso.

En voulant créer la Banque centrale hongroise, au détriment de l’autonomie de la banque nationale, le Premier ministre hongrois Viktor Orban, a provoqué la colère de l’Europe. La dérive hongroise continue, Bruxelle va sévir.

Une première étape

« Nous avons décidé mardi de lancer des procédures d’infraction » contre la Hongrie, déclaré le président de la Commission européenne à des journalistes en marge d’une réunion au Parlement européen à Strasbourg.

Il s’agit de la première étape d’une procédure d’infraction pouvant déboucher sur des poursuites devant la Cour de justice européenne.

Un mois pour modifier

« Nous ne voulons pas qu’une ombre de doute soit jetée plus longtemps sur le respect de la démocratie dans ce pays », a expliqué José Manuel Barroso.

Le Premier ministre Viktor Orban est sommé de modifier des réformes constitutionnelles relatives aux nominations dans la banque centrale, au statut des juges et à l’autorité hongroise de protection des données. Il a un mois pour s’exécuter, ont précisé les collaborateurs de M. Barroso.

La Hongrie hors-la-loi

Bruxelles juge que les réformes votées par le Parlement hongrois sont en l’état en infraction avec le droit communautaire.

« La Hongrie, comme tous les autres Etats de l’UE, est obligée par les Traités de garantir l’indépendance de sa banque centrale, de l’autorité chargée de la protection des données et des juges », a rappelé M. Barroso.

L’opposition s’organise

M. Orban viendra s’expliquer mercredi devant le Parlement européen. Le débat promet d’être mouvementé car de nombreux eurodéputés dénoncent, une dérive autocratique et nationaliste de Viktor Orban, pourtant lui-même une figure de la lutte anticommuniste au début des années 1990.

La situation est de plus en plus tendue depuis l’instauration de la nouvelle constitution, le 1er janvier.

Orban veut placer ses proches

De plus, avec ce projet de loi sur la banque centrale, l’homme fort de Hongrie officialise la nomination politique des magistrats. En avançant l’âge de départ à la retraite des juges, « il est évident qu’Orban cherche à provoquer une vague de départ dans la magistrature » pour y placer des proches de son parti, le Fidesz, a ainsi déclaré l’eurodéputée écologiste française Hélène Flautre.

Le problème est que face à cela, la Commission adopte « une approche strictement juridique », déplore-t-elle.

Cette même approche avait permis l’an dernier à la Commission d’obtenir une modification limitée de la loi sur les médias, sans empêcher le gouvernement de retirer sa licence à la seule radio d’opposition du pays, Klubradio.

Ouest-France - 17/01/12

Commentaires

  • Chic, on va bientôt faire la guerre à la Hongrie ! C’est bien, la guerre en Lybie étant terminée, nos GI’S commençaient à s’ennuyer ! Il faut bien qu’ils se dégourdissent les jambes. Et la Syrie ? Ah, ce n’est pas pareil, la Syrie ce n’est pas pour notre armée d’opérette : les Syriens risquent de gagner la guerre !

  • @ abad: après Staline, Barroso! Malheureuse Hongrie! Vive Orban!

  • difficile de sortir des tentacules de l,europe technocratique , pour la Hongrie , une partie de bras de fer ,loin d,étre gagnée!!
    salutations.

  • Orban pourrait proposer chez lui un référendum d initiative populaire : sortie ou non de la Hongrie de l UE ? et les Barroso et cie seraient bien feintés par le résultat car Orban a été élu tres démocratiquement pour son programme a 2/3 des voix.
    A moins qu on le lui applique la "solution finale" modèle Pim Fortyn en Hollande, Mülleman en Allemagne, Jorg Haider ... tout est a craindre des félons qui ne reculent devant rien.

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