PARIS (NOVOpress) - La mort de quatre nouveaux soldats français assassiné par un Taliban infiltré dans les forces afghanes a ravivé la grogne de certains militaires qui dénoncent des choix tactiques dictés uniquement par des considérations électorales.
Les critiques portent notamment sur les conséquences tactiques découlant de la stratégie du « zéro mort» voulue par Paris depuis l’été dernier afin de pas gêner la campagne électorale de Nicolas Sarkozy.
En effet, depuis, 2011, l’Élysée a demandé aux forces françaises de se replier sur leurs postes et de ne plus entreprendre d’opération d’envergure à l’heure où leur retrait était officiellement annoncé.
« Les hommes contre lesquels nous nous battons sont des guerriers. Si vous vous voulez être craints et respectés par eux, il faut vous battre, prendre l’initiative et sûrement pas rester cloîtré derrière vos sacs de sable » aurait notamment déclaré au journal « France Soir », sous couvert d’anonymat, un officier vétéran des opérations extérieures.
Pour tenter d’étouffer la contestation qui grandit au sein de la Grande muette, le gouvernement a demandé à l’Etat-major de ne plus communiquer sur l’Afghanistan jusqu’à l’élection présidentielle.
Commentaires
Nouveau mensonge : le silence c’est cette forme de mensonge qu’on appelle mensonge par omission !