PARIS (Reuters) - François Fillon a abaissé lundi à 0,5% contre 1,0% auparavant la prévision de croissance économique du gouvernement pour 2012.
L'impact budgétaire sera de 5 milliards d'euros et il sera compensé sans demander d'efforts supplémentaires aux Français, a précisé le Premier ministre.
La nouvelle prévision gouvernementale est la même que celle choisie par le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande. Elle est supérieure à celles des économistes et de plusieurs institutions internationales.
Les économistes interrogés par Reuters attendent en moyenne 0,1%, le Fonds monétaire international 0,2% et l'OCDE 0,3%. La Commission européenne attend 0,6%.
La nouvelle prévision de croissance sera intégrée au projet de loi de finances rectificative qui sera présenté au conseil des ministres le 8 février.
Le gouvernement n'a pas encore modifié sa prévision pour 2013 (2,0%), très supérieure à celles des économistes et institutions internationales.
"Ces prévisions de croissance, nous les révisons maintenant de 1% à 0,5%, ce qui permet de prendre en compte la détérioration de notre environnement économique, même si les premiers frémissements de l'activité paraissent poindre en Europe", a dit François Fillon lors d'un point de presse.
"La croissance devrait redémarrer dans la zone euro et en particulier en France avant la fin du premier semestre."
"Cette révision de la croissance à 0,5 au lieu de 1% dans le projet de loi de finances pour 2012 a un impact d'environ 5 milliards sur nos comptes", a-t-il dit. "Les efforts accomplis par ce gouvernement et par tous les Français, ainsi que le budget très prudent que nous avions construit, nous permettent de l'absorber sans demander d'effort supplémentaire aux Français."
François Fillon s'exprimait au lendemain de l'annonce par Nicolas Sarkozy d'une hausse de la TVA en octobre, d'une taxe sur les transactions financières en août et de l'assouplissement des normes de construction des logements.
Le chef de l'Etat a également pressé dimanche les partenaires sociaux de négocier un cadre permettant de signer des accords sur la durée du travail au sein des entreprises.
Jean-Baptiste Vey, édité par Patrick Vignal
Yahoo Actu - 30/01/12
Commentaires
Ce kollabo feint encore de croire à la croâssance !
Qu'il aille demander aux grecs, aux portugais ou aux irlandais ce qu'ils pensent des politicards employés par la FED, Goldman-Sachs et leur lobby pour détruire les nations européennes !
@ téléphobe: il n'y a plus de croissance du tout. Je pense même qu'il y a "décroissance" !
@Gaëlle : je dirais même plus c'est une croissance négative ;o)
@ téléphobe: oui, c'est cela même! ;°)