A moins de trois mois du premier tour de la présidentielle, le Front national affirme rencontrer les pires difficultés pour réunir les 500 parrainages nécessaires pour se lancer dans la course à l'Elysée.
Dans un sondage exclusif «le Parisien» - «Aujourd'hui en France» réalisé par BVA* à paraître ce mardi, 7 Français sur 10 disent souhaiter que Marine Le Pen dispose de ses 500 signatures pour se présenter devant les électeurs.
A la question : «Vous personnellement souhaitez-vous que Marine Le Pen dispose de ses 500 signatures et puisse ainsi se présenter à l’élection présidentielle ?», 41% répondent «Oui, tout à fait», 29% «Oui, plutôt», 12% «Non, plutôt pas», 17% «Non, pas du tout». 1% des sondés ne se prononcent pas. Cette écrasante majorité (70%) dépasse très largement les seuls électeurs et sympathisants du FN et de son leader. La présidente du parti d'extrême droite dispose de 15% à 20% d’intentions de vote, et de moins de 30% de cote de popularité ou d’influence.
Dans le détail, outre les sympathisants du FN (98%), ceux de la droite (86%) sont une majorité à souhaiter sa candidature. Mais ce pourcentage atteint aussi 60% parmi les sympathisants de gauche. De même, outre les ouvriers (72%), auprès de qui Marine Le Pen réalise ses meilleurs scores, les cadres supérieurs, qui la rejettent largement, sont aussi nombreux (74%) à souhaiter sa présence au premier tour le 22 avril prochain.
Plus qu’une nouvelle preuve de la réussite de la stratégie de dédiabolisation du FN par Marine Le Pen, les résultats de ce sondage illustre plus probablement la réaction de citoyens qui considéreraient comme un déni de démocratie que soit exclu de la compétition présidentielle un parti pesant un cinquième des intentions de vote.
* Enquête BVA réalisée par internet le 30 janvier 2012 auprès d’un échantillon de 924 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.
A la question : «Vous personnellement souhaitez-vous que Marine Le Pen dispose de ses 500 signatures et puisse ainsi se présenter à l’élection présidentielle ?», 41% répondent «Oui, tout à fait», 29% «Oui, plutôt», 12% «Non, plutôt pas», 17% «Non, pas du tout». 1% des sondés ne se prononcent pas. Cette écrasante majorité (70%) dépasse très largement les seuls électeurs et sympathisants du FN et de son leader. La présidente du parti d'extrême droite dispose de 15% à 20% d’intentions de vote, et de moins de 30% de cote de popularité ou d’influence.
Dans le détail, outre les sympathisants du FN (98%), ceux de la droite (86%) sont une majorité à souhaiter sa candidature. Mais ce pourcentage atteint aussi 60% parmi les sympathisants de gauche. De même, outre les ouvriers (72%), auprès de qui Marine Le Pen réalise ses meilleurs scores, les cadres supérieurs, qui la rejettent largement, sont aussi nombreux (74%) à souhaiter sa présence au premier tour le 22 avril prochain.
Plus qu’une nouvelle preuve de la réussite de la stratégie de dédiabolisation du FN par Marine Le Pen, les résultats de ce sondage illustre plus probablement la réaction de citoyens qui considéreraient comme un déni de démocratie que soit exclu de la compétition présidentielle un parti pesant un cinquième des intentions de vote.
* Enquête BVA réalisée par internet le 30 janvier 2012 auprès d’un échantillon de 924 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.
LeParisien.fr - 31/01/12