Réponse au Point de Bruno Lemaire, Professeur émérite HEC, et de Jean-Richard Sulzer, Professeur à l’Université Paris Dauphine
"Les principaux candidats à l’élection présidentielle sont tous d’accord. La dette de la France ne peut plus augmenter. Il faut en finir avec les déficits pour enfin réduire l’endettement du pays. Chacun d’eux a fixé un horizon pour revenir à l’équilibre des finances publiques. Pour le gouvernement et François Bayrou, ce sera 2016, pour François Hollande, 2017, et pour Marine Le Pen, 2018. En quête de crédibilité économique, la candidate frontiste a tout particulièrement soigné la présentation de son plan, à coups de conférences de presse. Le 13 janvier, elle a littéralement noyé les journalistes économiques sous les chiffres et les courbes. Objectif : montrer qu’elle est la seule à proposer un modèle économique capable de réduire la dette « sans anéantir la protection sociale ». (Le Point)
Première erreur : c’était le 12 janvier. Par ailleurs, elle a fait ce que tout candidat sérieux devrait faire, préciser point par point les recettes et les dépenses contenues dans son projet, ce qui change des 2 ou 3 tableaux et des quelques chiffres jetés en pâture par le candidat-qui-se-voit-déjà-président. C’est fort dommage, effectivement, que les journalistes dit économiques soient incapables d’appréhender ce genre de présentation. Peut être un défaut de formation dans les écoles de journalisme, ou encore une légère tendance à la pensée unique ? Lire la suite de cet article »
Commentaires
Ce canard porte bien son nom : c’est un POINT, c’est tout, et ça s’arrête là !