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Merkel au secours de Sarkozy: une ingérence inadmissible dans les élections françaises

Nicolas Sarkozy a reçu le total concours de la chancelière allemande lors de leur entretien croisé diffusé lundi soir sur France 2. François Hollande, lui, ne peut pas en dire autant.

 
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, face à David Pujadas et le journaliste allemand de la ZDF Peter Frey, lors de l'enregistrement de l'interview
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, face à David Pujadas et le journaliste allemand de la ZDF Peter Frey, lors de l'enregistrement de l'interview SIPA/Jesco Denzel/AP

Satisfaction pour Nicolas Sarkozy. Alors que les sondages le donnent grand perdant à moins de 80 jours de la présidentielle, le chef de l'Etat a reçu le soutien sans faille de son homologue allemande ce lundi soir. « Nicolas Sarkozy m'a apporté son soutien (en 2009, pour son deuxième mandat, NDLR). Il est donc tout naturel que je lui apporte le mien », a-t-elle souligné lors cet interview croisée d'une vingtaine de minute diffusée sur France 2 et la chaîne allemande ZDF. « Quoi qu'il fasse » dans les semaines à venir, le président ne s'étant pas encore officiellement déclaré candidat à sa succession, elle défendra son action.

 

"J'ai de l'admiration pour Mme Merkel"

Saluant la réforme des retraites mise en œuvre par le locataire de l'Elysée, une question qui sera résolue « plus tôt » en France qu'en Allemagne, la chancelière a également défendu la hausse de la TVA voulue par Nicolas Sarkozy. Des amabilités auxquelles le président a répondu par une véritable déclaration : « J'ai de l'admiration pour Mme Merkel et même de l'amitié pour elle ».

Seul bémol pour le très probable candidat à sa succession, Angela Merkel a refusé de dire si elle assisterait à des meetings de campagne, comme l'avait annoncé le secrétaire-général de son parti fin janvier. Pas de quoi paniquer pour autant. Car François Hollande, qui a dit vouloir rencontrer Angela Merkel avant le début de l'élection, s'est vu fermer la porte au nez. « Nicolas Sarkozy n'a pas non plus reçu le chef de l'opposition social-démocrate, Franck-Walter Steinmeier », a-t-elle fait valoir.

"Il ne faut pas opposer rigueur et croissance"

Même fin de non-recevoir sur le traité européen que le candidat socialiste dit vouloir renégocier en cas de victoire en mai, au motif qu'il ne prendrait pas en compte le soutien à la croissance en Europe. « 25 pays ont signé le traité. Il ne faut pas opposer rigueur budgétaire et croissance », a-t-elle soutenu, contestant d'ailleurs que l'accord ne soit fait que de rigueur.

France-Soir - 06/02/12

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