Bernadette et Louis Dorot étaient enfants pendant la guerre, mais ils n'ont rien oublié. Ils sont nés en 1931 et en 1929 -, ils ont été témoins de l'existence d'un camp juif à Ferques et de l'ignominie du traitement réservé aux prisonniers par leurs geôliers.
Ces derniers appartenaient à l'organisation Todt, un groupe de génie civil et militaire de l'Allemagne nazie détaché sur le secteur pour terminer la construction de la forteresse de Moyecques.
Lu sur ...
« Se remet-on de ce genre d'image ? L'émotion étreint encore Louis et Bernadette. « Leur camp était installé en face de l'église… »
La main-d'oeuvre venait du camp de Dannes, où les nationalités se mélangeaient. Plus de 100 prisonniers sont arrivés en juin-juillet 1942. « Ils ne parlaient pas français », témoigne Louis Dorot. Dix-sept nationalités se sont côtoyées, dont des Polonais, des Espagnols, des Italiens, des Belges, des Hollandais. Des Français s'y trouvaient aussi, mais leur camp de base n'était pas celui de Ferques. « Chaque matin, ils partaient à pied, sans avoir avalé quoi que ce soit », sinon des coups. « Un jour, j'ai vu un homme soulever une poutrelle puis retomber parce qu'elle était trop lourde pour le peu de forces qui lui restaient. Il a immédiatement reçu des coups de crosse sur la tête, qui l'ont achevé ! » Se remet-on de ce genre d'image ? L'émotion étreint encore Louis et Bernadette. « Leur camp était installé en face de l'église…
Le Crif - 02/03/12
Commentaires
C'est sans doute un coup du curé donc ....
C'est le message de fond, probablement.
@ raul: oui, oui... c'est cela.
C'est drôle parce que dans son dernier ""sketch" face à Marine Le Pen (que Gaelle a publié), Anne Roumanoff, a évoqué les commerçant catholiques.
Quelle animosité envers tout ce qui est chrétien. Ils ne manquent jamais une occasion de frapper sur la religion des européens comme si elle était la cause de leur malheurs.