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Les candidats et les banlieues, par Michel de Poncins

Que c'est étrange : le problème des banlieues pourtant significatif est le grand absent de la campagne des présidentielle 2012 ! Tout se passe comme si les candidats ou présumés tels avaient la crainte de parler du brasier, de peur qu'il ne s'allume tout seul. Parler des banlieues c'est, à l'évidence, évoquer seulement celles qui ont des problèmes et non les plus paisibles.

Huit millions de personnes vivent dans cinq cent villes ou quartiers échappant à l'autorité de l'État. Cela signifie que, dans le pire des cas, la police ne peut jamais y pénétrer sauf avec des effectifs considérables, médecins et pompiers idem, pharmacies fermées, boutiques en déshérence. Évidemment ce terrifiant tableau varie selon les lieux et dans chaque lieu selon les moments ou les périodes.

 Il y a la banlieue dont les trafiquants sont les propriétaires et qui se gère totalement comme un territoire indépendant, en passant, au besoin, des « traités » pour le partage de zones avec d’autres territoires ; à côté peuvent exister des quartiers simplement tristounets.... . Vivre dans la paix, n’importe où, reste l'un des services majeurs que les habitants d'un pays doivent exiger et obtenir de l'État…

 Michel de Poncins, extrait de « Reconquérir les banlieues », 5/03/2012.

Polémia

Commentaires

  • pour assainir la situation il faudrait employer des moyens radicaux et aussi sociaux , mais pour cela il faudrait qu,il y ait une volonté politique.
    les cours de miracles ne sont pas prés de fermer leurs portes !!
    salutations.

  • @ parvus: des moyens militaires !

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