Nathalie Schuck | Publié le 18.03.2012, 15h33
PARIS (XIXe), HIER. Le candidat du Front de gauche est crédité de 10 % d’intentions de vote dans plusieurs sondages, un « seuil de crédibilité », selon lui.
(lp/JEAN-BAPTISTE QUENTIN.)
Mélenchon, nouvelle coqueluche de Sarkozy ? Depuis quelques jours, le président sortant multiplie les clins d’œil et les mots doux à l’égard du candidat du Front de gauche, dont il a même repris la proposition de taxer les exilés fiscaux. « C’est un homme de tempérament et qui a une forme de talent », a-t-il vanté cette semaine.
Dur sur le bilan, Mélenchon n’est pas en reste sur les qualités de son adversaire, un « guerrier » dont il salue la « victoire culturelle éblouissante de 2007 ». « C’est la révélation de la campagne », juge l’Elysée, qui l’oppose à un François Hollande « inodore ».
Faire monter l’extrême gauche pour fragiliser le PS
Pour le candidat UMP, qui vise la pole position au premier tour, l’ancien sénateur PS, désormais crédité d’un score à deux chiffres, est un allié objectif. Le faire monter, c’est affaiblir Hollande. Certains à l’UMP spéculent sur le fait qu’il pourrait doubler François Bayrou dans les sondages. « Je ne comprends pas que Bayrou soit à 12%. Il n’a rien à dire. Il est sec », lâche un ami du président. D’autres parient que la proposition de Hollande de taxer à 75% les millionnaires profitera à Mélenchon. « Les gens préféreront l’original à la copie », juge-t-on à l’UMP, en paraphrasant un vieux refrain de Le Pen.
L’autre mérite de Mélenchon, aux yeux de Sarkozy, c’est justement qu’il capte une partie du vote ouvrier et affaiblit la candidate FN. Consigne a donc été passée : on ne tape pas sur Mélenchon!
Faire monter l’extrême gauche pour fragiliser le PS, Sarkozy l’a théorisé depuis longtemps. En juin 2008, dans un avion qui les ramenait du Liban, il avait lancé à Hollande, alors patron du PS : « On va vous faire avec Besancenot ce que vous nous avez fait avec Le Pen pendant des années. » Le facteur de la LCR en retrait, Mélenchon a pris la relève.
Mais l’objectif de Sarkozy n’est pas seulement de gêner Hollande. En picorant dans le programme du Front de gauche, il cherche à casser le clivage gauche-droite pour élargir sa base électorale et reconquérir les catégories populaires. « Un jour on dit que je suis d’extrême droite, un jour d’extrême gauche, tout va bien! » ironise-t-il. « Il y a une certaine gourmandise à casser les codes. Cela fait des mois que les commentateurs disaient qu’il se droitise », décrypte Guillaume Peltier, son porte-parole adjoint. Mais la tactique n’est pas sans risque : car faire progresser Mélenchon, c’est aussi préparer une réserve de voix au second tour pour Hollande.
Faire monter l’extrême gauche pour fragiliser le PS
Pour le candidat UMP, qui vise la pole position au premier tour, l’ancien sénateur PS, désormais crédité d’un score à deux chiffres, est un allié objectif. Le faire monter, c’est affaiblir Hollande. Certains à l’UMP spéculent sur le fait qu’il pourrait doubler François Bayrou dans les sondages. « Je ne comprends pas que Bayrou soit à 12%. Il n’a rien à dire. Il est sec », lâche un ami du président. D’autres parient que la proposition de Hollande de taxer à 75% les millionnaires profitera à Mélenchon. « Les gens préféreront l’original à la copie », juge-t-on à l’UMP, en paraphrasant un vieux refrain de Le Pen.
L’autre mérite de Mélenchon, aux yeux de Sarkozy, c’est justement qu’il capte une partie du vote ouvrier et affaiblit la candidate FN. Consigne a donc été passée : on ne tape pas sur Mélenchon!
Faire monter l’extrême gauche pour fragiliser le PS, Sarkozy l’a théorisé depuis longtemps. En juin 2008, dans un avion qui les ramenait du Liban, il avait lancé à Hollande, alors patron du PS : « On va vous faire avec Besancenot ce que vous nous avez fait avec Le Pen pendant des années. » Le facteur de la LCR en retrait, Mélenchon a pris la relève.
Mais l’objectif de Sarkozy n’est pas seulement de gêner Hollande. En picorant dans le programme du Front de gauche, il cherche à casser le clivage gauche-droite pour élargir sa base électorale et reconquérir les catégories populaires. « Un jour on dit que je suis d’extrême droite, un jour d’extrême gauche, tout va bien! » ironise-t-il. « Il y a une certaine gourmandise à casser les codes. Cela fait des mois que les commentateurs disaient qu’il se droitise », décrypte Guillaume Peltier, son porte-parole adjoint. Mais la tactique n’est pas sans risque : car faire progresser Mélenchon, c’est aussi préparer une réserve de voix au second tour pour Hollande.
Le Parisien
Commentaires
...capte une partie du vote ouvrier, et affaiblit la candidate F.N..
J'ai malheureusement peine à croire que les français soient si cons pour ne pas voter pour Marine, alors que l'africanisation de la France saute autant aux yeux.
@ Arauris: moi aussi j'ai du mal à le penser!
Mais parmi ceux qui votent, il n'y a pas que des Français de souche, mais beaucoup d'immigrés qui ne peuvent pas comprendre qu'on leur fait miroiter le miroir aux alouettes!
Que les Français votent pour la vraie France, celle qu'on essaie de détruire! Sinon ils n'aurant plus que leurs yeux pour pleurer et il sera TROP TARD !
Toutes les racailles se sont précipitées aujourd'hui à la Bastille pour acclamer Merluchon! Pauvres gens crevant de haine, raclures de sans-culottes, foule d'esclaves qui croient se libérer alors que le Système prépare pour eux des chaînes encore plus lourdes!
Le système mafieux canalise la révolte avec ses voitures-balais ;o)
Gaelle , dans les meetings de mélenchon se trouvent de nombreuses tétes de souchiens , car certains se laissent envouter et embobiner par les discours et autres déclarations du sieur mélenchon, croyant certainement y voir le poufandeur de la haute-finance et un retour à une justice sociale !!
le pére noél n,est pas mort, vous ne pourrez pas changer l,état d,esprit de certains de nos concitoyens !!
salutations.