Une semaine après le meurtre d'un militaire à Toulouse (Haute-Garonne) et trois jours après la mort de deux parachutistes à Montauban (Lot-et-Garonne) et les graves blessures subies par un troisième, les enquêteurs sont à la poursuite du tueur.
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Ils disposent notamment du témoignage d'une habitante de Montauban qui a croisé le regard de celui qui a froidement et méthodiquement criblé de balles trois militaires du 17e RGP de Montauban devant des passants médusés. Cette Montalbanaise décrit «un homme de taille moyenne assez corpulent». «Le tueur m'a bousculée, il s'est retourné et dans le mouvement, la visière de son casque s'est relevée de quelques centimètres, j'ai alors aperçu un tatouage ou une cicatrice au niveau de sa joue gauche. J'ai aussi entrevu ses yeux à travers la visière. Il avait un regard froid d'une lucidité effrayante. Un regard que l'on n'oublie pas», a-t-elle confié à La Dépêche du Midi et à RTL.
Vendredi, la justice a opéré la jonction entre le meurtre de Toulouse et le double-assassinat de Montauban, regroupant les dossiers entre les mains du parquet de Haute-Garonne. Les motivations du tueur demeurent une énigme et les enquêteurs ne privilégient aucune piste. Malgré l'absence d'une garde à vue ou d'interpellation, «l'enquête se poursuit», se borne à déclarer un enquêteur.
LeParisien.fr
Commentaires
Les enquêteurs font tout pour brouiller les pistes : ils invoquent un « crime raciste » ou une « croisade » pour faire oublier la piste la plus évidente mais qu’il faut à tout prix cacher en cette période électorale : « les motivations du tueur demeurent une énigme »!