30/03/2012 – 18h30
PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) Alors qu’Israël maintient sa pression pour une intervention en Iran, de nouveaux éléments infirment la thèse d’un programme nucléaire militaire à des fins de produire des armes.
Et ces éléments sont à prendre très au sérieux puisqu’ils émanent du Mossad et de la CIA. Les deux services de renseignement affirment je cite « qu’il n’y a pas de preuve que Téhéran possède un programme » selon une source du renseignement américain au New York Times. En outre, les multiples agences de renseignement américaines n’ont pu apporter la moindre preuve du développement de têtes nucléaires et de missiles.
L’Iran a trouvé un nouvel allié en la personne de Hans Blix, ancien Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
« L’AIEA doit être prudente quant aux informations sur le programme nucléaire iranien qui reposent essentiellement sur les données d’Israël et des Etats-Unis », a déclaré M. Blix, dans un entretien accordé à la chaîne qatarie Al-Jazzera. Il ajoute : « Les Israéliens disent depuis de nombreuses années que l’Iran va mettre au point une bombe nucléaire sans pour autant pouvoir fournir des preuves ».
En novembre 2011, Hans Blix s’était déjà fortement opposé à toute attaque militaire contre l’Iran.
Selon Blix, je cite : « L’Iran ne menace personne. Ils n’ont aucun antécédent historique en terme d’agression, ni d’expansion. Ils ont énormément souffert au cours de la guerre contre l’Irak, pendant longtemps. Il n’existe par conséquent aucun signe d’agression ». Le journal britannique The Guardian a demandé à l’actuel chef de l’AIEA, Yukiya Amano, à ne pas emboîter le pas aux politiques des Etats occidentaux envers l’Iran. Dans son édition du vendredi 23 mars 2012, le quotidien britannique a critiqué les politiques adoptées par l’AIEA vis-à-vis de Téhéran et a accusé M. Amano de faire preuve d’une partialité exagérée en faveur de l’Occident en ce qui concerne le dossier nucléaire iranien.
De son côté, Robert Kelly, scientifique américain, en tête de la délégation envoyée par l’AIEA en Irak, a confié au Guardian que les chancelleries occidentales étaient sur le point de commettre envers Téhéran les mêmes « erreurs » qu’elles avaient déjà commises en Irak.