De récents sondages semblent indiquer que de nombreux électeurs se préparent à s’abstenir lors de l’élection présidentielle des 22 avril et 6 mai prochains. Parallèlement, des personnalités annoncent qu’elles choisissent le vote blanc. Le vote blanc consiste pour un électeur à déposer dans l’urne un bulletin dépourvu de tout nom de candidat. Les bulletins blancs ne sont pas comptabilisés lors du dépouillement.
L’abstention consiste, pour un citoyen inscrit sur les listes électorales, à ne pas voter à une élection. L’abstention peut être interprétée comme un désintérêt pour l’élection et pour la vie publique mais aussi comme un choix politique actif consistant à ne pas se prononcer afin de montrer son désaccord. Le taux de participation à une élection est établi en soustrayant le nombre de votes au nombre total d’inscrits sur les listes électorales.
Le vote blanc consiste, pour un électeur, à glisser un bulletin vierge (ou pas de bulletin du tout) dans l’enveloppe qu’il dépose ensuite dans l’urne. En France, lors du dépouillement, les votes blancs ne sont pas distingués des votes nuls (bulletins déchirés ou annotés). Les votes blancs et nuls sont certes annexés au procès-verbal du dépouillement mais ils ne sont pas comptabilisés et ne figurent pas dans les suffrages exprimés.
VIE PUBLIQUE
Commentaires
En général le vote blanc-nul est ignoré car il reste dans les limites de 3 ou 4%. Mais s’il monte à 10%, ce ne sera pas pareil. De même l’abstention, pour qu’elle soit prise en considération, il faudrait qu’elle dépasse nettement les 30% et atteigne au moins 35%.