Quasiment un actif espagnol sur quatre est sans emploi. 24,44% selon les chiffres officiels. Il s’agit de la plus mauvaise statistique pour un pays industrialisé. Le chômage franchit même la barre des 30% dans les régions les plus pauvres comme l’Andalousie.
Devant les agences pour l’emploi, les demandeurs d’emploi sont désabusés, le moral est au plus bas :
“Je cherche encore et encore. Je prends tout ce qui se présente, mais il n’y a pour ainsi dire aucune offre. Je prends tout ce qui se présente pour vivre au jour le jour. Parce que je suis seule, avec une fille qui fait des études. Aujourd’hui je suis presque à la rue”, témoigne Dumitru Magdalena, la gorge serrée.
“C’est très négatif. Le coût des emprunts pour l’Espagne augmente tous les jours. Ils ont abaissé la note de solvabilité de l’Espagne et les choses ne font qu’empirer. L’avenir est très incertain, très négatif. Le gouvernement n’agit pas bien du tout.”
“, estime Alberto Lopez, économiste de 61 ans sans emploi.
Le gouvernement, justement, qui vient de faire approuver par le parlement un budget de rigueur sans précédent, estime que ces mesures très difficiles sont nécessaires. Pour la Vice-premier ministre Soraya Saenz de Santamaria, “les chiffres du chômage nous amènent à travailler avec encore plus d’intensité et nous atteler aux réformes et aux mesures nécessaires pour que l’Espagne atteigne ses objectifs de réduction du déficit et pour mettre en place les fondations pour la future croissance et la création d’emploi.”
Parmi les économistes, l’inquiétude a pris le pas sur l’espoir. L’agence de notation Standard & Poor’s vient d’ailleurs de baisser de deux crans la note de solvabilité financière de Madrid. Aujourd’hui, la réalité de l’Espagne, c’est une récession qui pourrait durer jusqu’au second semestre 2013.
euronews - 27/04/12
Commentaires
En Espagne, après la fausse droite, ils ont eu les socialistes puis la fausse droite à nouveau : on voit le résultat. Là bas aussi, ils ont les frères siamois ! Quelle pitié, ce beau pays qui s’est si bien redressé sous Franco des dégâts de la guerre civile, est ramené 70 ans en arrière grâce aux européistes !
Ils n'avaient pas assez de chômeurs ! Il y a quelques années, leur gouvernement socialiste a régularisé 700 000 étrangers ! De deux choses l'une, ou bien les Espagnols assument et tant pis pour eux, ou bien ils demandent des comptes à leurs dirigeants et les traînent devant une Cour de Justice spéciale pour trahison des intérêts de la nation et collaboration avec l'ennemi (l'ennemi est l'étranger qui veut conquérir mon pays, que ce soit militairement ou pacifiquement) !