Posté par Roland Machefer le 8 mai 2012
Albert Chennouf, le père du caporal Abel Chennouf, tué à 25 ans par Mohamed Merah le 15 mars dernier à Montauban (82) vient de déposer « une déclaration à la gendarmerie », visant la non-assistance à personne en danger, déclaration transmise au parquet de Nîmes (30). Le dossier doit être transmis à Paris au pôle antiterroriste du Palais de Justice. En moins de dix jours, Mohamed Merah, petit indic de la DCRI et islamiste fiché depuis 2006, a tué froidement un homme et trois enfants juifs à Toulouse, après avoir assassiné trois jeunes militaires à Montauban. Mohamed Merah a été abattu dans des conditions troubles, le 22 mars lors de l’intervention du RAID, dans son appartement toulousain, après 32 heures de siège. Son frère aîné, Abdelkader, figure de la mouvance salafiste du sud-ouest, a été mis en examen pour activités liées au terrorisme et incarcéré à la prison de Fresnes (94).
Engagé en février 2007, le caporal Abel Chennouf du 17e Régiment du génie parachutiste basé à Montauban, avait servi en 2008 en Afghanistan et en 2011 au Sénégal. Sa compagne était enceinte de sept mois quand il a été assassiné.
Albert Chennouf souhaite porter plainte contre Nicolas Sarkozy et Bernard Squarcini, le directeur de la DCRI, pour non-assistance à personne en danger. Il les tient pour responsables de la mort de son fils. Plusieurs sources attestent que les frères Merah étaient bien connus des services de sécurité français, dont la DCRI est le pilier central, pour ses opinions extrémistes et ses liens avec la mouvance islamo-terroriste et qu’il a effectué plusieurs voyages dans des zones « à risque » connues pour leurs accointances avec le terrorisme islamique comme le Pakistan ou la Bosnie. Il a même effectué un très bref séjour en Israël, ce qui pose un certain nombre d’interrogations. Ces mêmes sources attestent que Mohamed Merah, petit délinquant multirécidiviste bien connu des services de police, semble avoir bénéficié d’une relative clémence de la part de la sécurité intérieure et de la justice, malgré sa dangerosité évidente, et qu’il disposait à l’évidence d’un réseau de soutien, en dépit des dénégations persistantes de la DCRI.
« Nous nous posons fatalement des questions », a expliqué Albert Chennouf au Nouvel Observateur. Je pense que lorsqu’on va au Pakistan en faisant un crochet par Israël, ce ne peut être qu’avec la bénédiction des services français. L’hypothèse qu’on a éliminé Merah pour qu’il ne parle pas me paraît de plus en plus plausible (…). La volonté politique était qu’il meure ».
L’avocat d’Albert Chennouf, Me Gilbert Collard, a confirmé que son client avait déposé plainte. Il « est en grand désespoir, il paie le prix du drame vécu », a expliqué l’avocat marseillais.
Commentaires
Il apparaît de plus en plus que l’affaire Merah cache des magouilles diplomatico-politiques !
vu que l,ordure avait dérapé , il fallait surement l,éliminer !!
une méthode vieille comme le monde !!
salutations.
En effet ça semble être encore un coup fourré électoral du gnome à la chanteuse botoxée !