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Et Al-Qaïda, pour le compte de qui ensanglante-t-il la Syrie?.....Isra....

 

Et Al-Qaïda, pour le compte de qui ensanglante-t-il la Syrie?.....Isra....
 
IRIB- Le voile qui empêchait la bonne compréhension, par tout le monde, du drame que vit le peuple syrien, se lève.

La chute du président syrien, Bachar al-Assad, serait «un coup majeur» porté à l'Iran, a avoué, mercredi dernier, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak. Notons qu'il parle bien de la personne de Bachar El Assad et non du régime. Encore moins d'une quelconque démocratisation du pays. D'ailleurs et alors qu'il prévoyait pour El Assad, en novembre dernier, le même sort que pour Saddam Hussein et El Gueddafi, Ehud Barak pense «qu'une (autre) méthode pourrait être trouvée (...) pour changer (le régime) en Syrie, de préférence celle de l'exemple yéménite, c'est-à-dire en laissant Assad et son groupe quitter le pays et (...) sans démanteler le parti, les renseignements, les forces armées» devant ce qu'il considère «la lenteur de son effondrement». On l'aura compris, pour les Israéliens, éloigner mort ou vif le président syrien, suffira à leurs objectifs. Cela suffirait, en effet, pour installer la Syrie dans une longue période de chaos. Exactement ce que vit la Libye. Et là, on comprend mieux le «coup majeur» porté à l'Iran qu'espère Israël.

Israël veut mettre hors de combat la Syrie pour, croit-il, avoir les coudées franches contre l'Iran. Donc, c'est à une véritable stratégie militaire, pour ne pas dire complot contre le monde musulman, que se livre Israël. Un complot dont la «neutralisation» de la Syrie est une étape importante. Pour arriver à ses fins, Israël utilise toutes ses cartes. Celle de ses relais influents dans le monde, notamment occidental et dans certains pays arabes, celle des médias internationaux dont elle a le contrôle et des milieux de la finance pour diverses formes de pression et faire converger toutes ces forces vers sa «cible». En plus, il faudrait ajouter la participation d'Al Qaîda dans le dispositif. Pour la première fois, jeudi dernier, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a clairement mis en accusation cette organisation terroriste dans les attentats commis en Syrie. Ceci pour ceux qui avaient encore des doutes sur la réelle identité de la nébuleuse. Pour être complet, il faut préciser que la Syrie n'est pas pour Israël un obstacle seulement pour atteindre l'Iran. Il y a aussi l'occupation du Golan qu'Israël ne veut pour rien au monde lâcher. Une Syrie désarticulée évacuerait complètement la question de la restitution de ce plateau qui regorge d'eau vitale pour Israël. Ceci est très important après la révolution égyptienne qui, elle, a surpris Tel Aviv qui fait tout pour «reprendre la main» dans ce pays.

En définitive, la «proposition» de Barak de passer en Syrie du scénario libyen à la solution yéménite traduit l'échec des manoeuvres israéliennes. Des prétentions revues à la baisse. D'où la récente alliance de Netanyahu avec le parti Kadima pour obtenir la majorité à la Knesset et faire croire à la possibilité de l'option militaire contre l'Iran. Un bluff pour les observateurs avertis car une telle entreprise mettrait en péril l'existence même d'Israël. Par la riposte inévitable de l'Iran mais aussi et surtout par tous les signes d'incertitude que l'Occident puisse s'impliquer aux côtés d'Israël dans une pareille aventure aux allures d'apocalypse. Un bluff très «lisible» dans le sentiment exprimé par Ehud Barak quand il ajoute dans sa déclaration de mercredi dernier être «tout à fait frustré par la lenteur de son effondrement (Assad)». On n'est frustré que lorsque l'espoir disparaît. La Syrie est au coeur de la stratégie expansionniste que mène l'Etat hébreu depuis son existence en 1948. Chacun de ses succès avait éloigné d'autant la paix dans le monde. Avec ce voile qui se lève, on voit mieux. On voit mieux que cette fois, c'est différent!

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Commentaires

  • Et pendant ce temps, ce petit pays livre tranquillement l’ensemble des pays européens aux musulmans ! Et ces pays, complètement anesthésiés par les lois mémorielles, se laissent faire, n’osent rien dire ! C’est le roi d’Arabie qui se frotte les mains !

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