Par Olivia Derreumaux Mis à jour le 26/05/2012 à 17:43 | publié le 26/05/2012 à 17:26
La directrice générale du FMI estime que les Grecs ont une part de responsabilité dans leur situation. Elle leur demande de payer leurs impôts et déclare être bien plus compatissante à l'égard des enfants d'Afrique.
Intransigeante. Dans une interview au quotidien britannique The Guardian, Christine Lagarde estime que les Grecs ont une part de responsabilité dans la situation qui est la leur aujourd'hui. Évoquant les problèmes d'évasion fiscale, fléau de la péninsule hellénique, le directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) estime que les Grecs, pour solutionner leurs problèmes, devraient «commencer par s'entraider collectivement» en «payant tous leurs impôts».
Plus d'accès aux services publics
Depuis deux ans, le pays est régulièrement touché par de vastes mouvements de grève et de protestation contre les mesures d'austérité imposées par la «troïka» BCE/UE/FMI, afin de restaurer les finances publiques. Pour Christine Lagarde, les parents et citoyens qui se plaignent des conséquences des coupes budgétaires drastiques, notamment pour leurs enfants, vont trop loin. «Les parents sont responsables non? Donc les parents doivent payer leurs impôts», explique-t-elle, interrogée sur les difficultés quotidiennes rencontrées par les citoyens. Beaucoup d'entre eux se plaignent en effet de ne plus avoir accès aux services publics.
«En ce qui concerne les Grecs, je pense aussi à tous ces gens qui essaient tout le temps d'échapper aux taxes», répond sans concession l'ancienne ministre française de l'Économie et des Finances. «Je pense plus à ces jeunes enfants dans un petit village du Niger qui vont deux heures par jour à l'école, partageant une chaise pour trois, et qui rêvent d'avoir une bonne éducation. Je pense à eux tout le temps. Car j'estime qu'ils ont encore plus besoin d'aide que les gens à Athènes», poursuit-elle.
Leçon de civisme
Par cette leçon de morale et de civisme, la dirigeante de l'institution internationale entend faire comprendre aux Grecs que le bon temps est passé et «que l'heure est venue de rembourser». Mais alors que les élections législatives du 6 mai ont abouti à une impasse politique, pas sûr que son auditoire accepte ce discours sans sourciller. Les derniers sondages montrent que le pays, qui s'apprête à voter de nouveau dans trois semaines, se montre encore indécis et que la probabilité d'un vote anti-austérité domine.
D'ici là, le FMI fait donc monter la pression en plaçant le lutte contre la corruption et l'évasion fiscale au cœur de son discours. Fin 2011, un rapport d'experts grecs chiffrait à 13 milliards d'euros le coût annuel de la corruption dans le pays. Trois mois plus tard, le ministre de la santé avait alarmé ses concitoyens sur les fraudes aux aides sociales: 111 millions d'euros en 2011, rien que dans la santé. Et pour les retraites, le chiffre grimpe à 800 millions d'euros. Aucune raison donc, pour Christine Lagarde, de faire de cadeau. La dirigeante qui conclut que les termes du plan de rigueur imposé au pays en février dernier ne seront pas assouplis. Celui-ci, chiffré à 130 milliards d'euros, prévoit en contrepartie une baisse de 22 % du salaire minimum et de 40 % de celui des fonctionnaire, ainsi que l'embauche de nouveaux inspecteurs des impôts pour lutter contre la fraude fiscale (entre autres).
Le Figaro - 26/05/12
Commentaires
Quelle indecence!
Cette vieille morue sait parfaitement que c'est les banques, toujours avides de profits qui sont responsables de la situation economique de la Grece et du monde entier.
C'est tout de meme pas la Grece qui a fabrique les sub-primes?
Dire a des pauvres , sans travail qu'ils se demerdent et qu'elle n'a aucune pitie pour leurs enfants est totalement scandaleux!
Mais les enfants grecs n'ont que faire de la pitie de cette vipere dont le fond de la culotte doit s'averer etre tout aussi repugnant que son fond monetaire.
L'Aube Dorée ! VITE !!!
Lagarde donne un bel exemple de la boboïtude mondialiste friquée au service de la banque apatride !
Quelle ordure !!!
@ dirk: quelle infâme salope! Mais le poème de Günther Grass lui répond!
@ candide: il y a des Grecs qui sont en train de mourir de faim! Qui font les poubelles des supermarchés la nuit !
Et elle, elle est couverte de bijoux de grand prix et se moque des appauvris par les banques et les escrocs mondialistes, pour ne pas dire plus !
Sale femme!
Après DSK... l'alouette. Faut-il être psychopathe pour obtenir le poste?
Maintenant il n'y a pas que chez les grecs qu'il y a de la triche... regardez chez nous le nombre de faux chômeurs ou pensionnés d'invalidités qui travaillent au noir...
C'est ça le socialisme. Materner les crapules incapables avec l'argent des vrais travailleurs.
Sous ses airs de grande bourgeoise arrogante, elle est la "pute" du système, prête à précipiter dans la misère un peuple européen. Mais ce n'est pas grave, en compensation, elle a des bons "sentiments" pour les petits Africains ! Ouf !
Cette femme est ignoble ! Elle nous indique - si c'était encore nécessaire - qu'elle appartient au camp ennemi à combattre sans merci !
Et bien sûr cette pourriture prèfère les petits africains !
Il est temps qu'un ou plusieurs de ces bobos mondialistes apatrides se prenne une bastos pour l'exemple ;o)
Voila des paroles qu'elle regrettera tres longtemps, comme celles de Madeleine Albright et la mort de 500.000 enfants irakiens, meme si selon ses dires :"The price was worth it.."
Le montant de l'aide à l'Afrique -c'est à dire contenant donc tous les pays d'Afrique- ne dépasse pas un fragment de la dette grecque. Elle ment.
Selon elle, donc, les peuples sont responsables de l'irresponsabilité politique de leurs élus, alors qu'elle sait, que les systèmes médiatiques et politiques, tiennent les peuples désinformés. Pour elle, ce sont aux peuples d'en subir les conséquences. La masse informe, est très pratique pour cette "aristocratie parvenue", puante, immonde.
A qui fera t-on croire :
- qu'un gouvernement qui ne percevait pas le 1/4 des impôts dûs était solvable?
- que l'Europe ne savait pas que la corromption fiscale était pratiquée à l'échelle du pays, avant de faire entrer la Grèce dans l'UE, et dans la zone Euro?
Les services secrets de n'importe quel Etat sont informés du degré de corruption de n'importe quel pays. Les journalistes le connaissent, parfaitement, eux aussi. De tels secrets de polichinelles, étaient connus jusque sur Neptune.
Le "maquillage" des comptes par Golden Sachs, qui aurait soit disant permis à la Grèce d'entrer dans la zone Euro, en biaisant la batterie de contrôles, n'est qu'une comédie d'accords concertés de mêmes groupes tenants du système.
Les journalistes savent, et leur degré zéro absolu de regard critique et d'investigation, en font forcément, les remparts volontaires du système. Ils trahissent les peuples.
Les conséquences sociales d'une dramatique substitution ethnique, de population en France, par exemple, leur sera aussi bien due qu'aux politiques qui d'un côté en profitent (PS), et de l'autre la veulent (UMP).