Publié le 11.06.2012, 15h40 | Mise à jour : 16h31
Selon ses avocates, le père de Mohamed Merah (à droite) a déposé plainte contre X lundi à Paris pour «meurtre avec circonstances aggravantes», visant implicitement la hiérarchie de la police française. | Capture d'écran
«Meurtre avec circonstances aggravantes». Voilà l'intitulé de la plainte contre X déposée à Paris par le père de Mohamed Merah, accusant implicitement la hiérarchie de la police française qui a ordonné l'assaut contre le «tueur au scooter».
Ce dernier avait reconnu, avant de mourir, l'assassinat de sept personnes à Toulouse et Montauban.
«C'est une plainte contre X pour meurtre avec circonstances aggravantes visant dans les faits des gens ayant donné des ordres à la tête de la police nationale» lors de l'assaut le 22 mars à Toulouse, a détaillé ce lundi Me Isabelle Coutant-Peyre. Celle-ci assiste l'avocate algérienne du père de Mohamed Merah, Me Zahia Mokhtari, arrivée en France vendredi pour lancer la procédure judiciaire. Selon l'avocate française, «300-400 personnes surarmées et un type tout seul enfermé dans son appartement. Rien que ça suffit pour se poser des questions».
Deux vidéos identiques de 20 minutes, probablement filmées par Merah
L'avocate française assure que la famille dispose de vidéos qui «seront mises à disposition des autorités quand elles en feront la requête». Me Mokhtari avait déjà affirmé début avril détenir des preuves de «la liquidation» du tueur de Toulouse, évoquant deux vidéos identiques de 20 minutes chacune, probablement filmées par Merah lui-même.
Toujours en Algérie, Mohamed Benallel Merah, le père du «tueur au scooter», a précisé qu'il ne se rendrait en France «qu'une fois la date de l'audience fixée». «Je reste optimiste après les changements intervenus en France (élection de François Hollande). Dieu sait que nous n'avons commis aucun mal», assurait-il vendredi.
Mohamed Merah, 23 ans, avait été tué le 22 mars lors de l'intervention des policiers du Raid dans son appartement à Toulouse. Les 11, 15 et 19 mars, il avait tué sept personnes: trois soldats parachutistes, trois écoliers et un enseignant juifs à Toulouse et Montauban. Durant les 32 heures du siège de son appartement toulousain, Mohamed Merah a revendiqué ses assassinats, affirmé avoir réfléchi à d'autres actes, et clamé ses liens avec les talibans et le banditisme.
Le Parisien - 11/06/12
«C'est une plainte contre X pour meurtre avec circonstances aggravantes visant dans les faits des gens ayant donné des ordres à la tête de la police nationale» lors de l'assaut le 22 mars à Toulouse, a détaillé ce lundi Me Isabelle Coutant-Peyre. Celle-ci assiste l'avocate algérienne du père de Mohamed Merah, Me Zahia Mokhtari, arrivée en France vendredi pour lancer la procédure judiciaire. Selon l'avocate française, «300-400 personnes surarmées et un type tout seul enfermé dans son appartement. Rien que ça suffit pour se poser des questions».
Deux vidéos identiques de 20 minutes, probablement filmées par Merah
L'avocate française assure que la famille dispose de vidéos qui «seront mises à disposition des autorités quand elles en feront la requête». Me Mokhtari avait déjà affirmé début avril détenir des preuves de «la liquidation» du tueur de Toulouse, évoquant deux vidéos identiques de 20 minutes chacune, probablement filmées par Merah lui-même.
Toujours en Algérie, Mohamed Benallel Merah, le père du «tueur au scooter», a précisé qu'il ne se rendrait en France «qu'une fois la date de l'audience fixée». «Je reste optimiste après les changements intervenus en France (élection de François Hollande). Dieu sait que nous n'avons commis aucun mal», assurait-il vendredi.
Mohamed Merah, 23 ans, avait été tué le 22 mars lors de l'intervention des policiers du Raid dans son appartement à Toulouse. Les 11, 15 et 19 mars, il avait tué sept personnes: trois soldats parachutistes, trois écoliers et un enseignant juifs à Toulouse et Montauban. Durant les 32 heures du siège de son appartement toulousain, Mohamed Merah a revendiqué ses assassinats, affirmé avoir réfléchi à d'autres actes, et clamé ses liens avec les talibans et le banditisme.
Le Parisien - 11/06/12
Commentaires
Il y a tout lieu de penser qu’il dit la vérité.
Il a fallut sans doute souffler dans les bronches du père de Mohamed Merdha, pour avoir ainsi le culot de réclamer justice pour la mort d'un salaud.
Encore combien de temps faudra-t-il pour que les "veaux" se réveillent, se fâchent, et redeviennent Français ?
cette plainte fera surement long feu!
mais la déclaration de l,avocate est ridicule :300- 400 flics armés jusq,aux dents pour un malheureux seul dans sa piaule , pour un peu on se croirait en Syrie!!
salutations.