le 20 juillet 2012 à 19h39 , mis à jour le 20 juillet 2012 à 19h40
L'autopsie réalisée sur le corps du braqueur d'une bijouterie du VIIe arrondissement parisien, tué par le propriétaire de la boutique, a permis de relever 2 impacts de balles. Selon les premiers éléments, il n'y a en outre pas eu d'échange de coups de feu et l'arme était celle du bijoutier.
Il y avait 2 balles dans son corps. Le bijoutier qui a tué jeudi le braqueur de sa boutique à Paris, a tiré "à plusieurs reprises, au moins deux fois" sur son agresseur et il n'y a pas eu d'"échange de coups de feu", ont indiqué des sources proches du dossier. L'autopsie a en effet révélé que la victime a reçu une balle à l'épaule et une à la hanche, a précisé une source judiciaire. La garde à vue du bijoutier a été prolongée vendredi soir.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le bijoutier, installé dans le VIIe arrondissement parisien, a sorti une arme alors que le braqueur venait de rentrer armé dans sa boutique. "Le braqueur est rentré avec une arme de poing dans la bijouterie, le bijoutier possédait une arme et s'en est servi. Il a tiré et le braqueur est décédé quelque temps après", avait indiqué une autre source policière. Selon une source proche du dossier, le bijoutier a tiré "à plusieurs reprises, au moins deux fois" et il n'y a pas eu d'"échange de coups de feu".
Le bijoutier, né en 1952, disposait d'un permis de détention d'arme, ont assuré des sources policières. Il gardait son arme dans son coffre-fort et l'a sortie très rapidement quand le braqueur est entré. Le bijoutier a lui-même appelé les services de police et a été placé en garde à vue jeudi en début de soirée. "L'enquête devra déterminer si le bijoutier était dans la cadre de la légitime défense", avait indiqué l'une des sources policière. Selon l'article 122-5 du code pénal, la légitime défense, excluant une responsabilité pénale, est retenue "sauf s'il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l'atteinte".
Commentaires
Il fallait s'y attendre, il y a un machin, enfin un article, qui permet malgré tout de pinailler sur la légitime défense proportionnelle à l'évènement : "Scusez-moi, Ms'ieur le braqueur, mais je dois d'abord lire un artice (ou plus) pour savoir si j'ai le droit de vous tuer à moitié ou seulement d'un quart" .