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La chasse aux nazis : opération "Dernière chance" pour Efraïm Zuroff

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Il a passé sa vie à faire des listes de noms. Sans relâche. Il peut en réciter certaines par cœur, tant elles sont ancrées dans sa mémoire. A Jérusalem, dans son petit bureau tout déglingué, encombré de papiers et de livres, Efraïm Zuroff, du Centre Simon-Wiesenthal, est l'un des derniers "chasseurs de nazis" en activité.

A 63 ans, l'homme refuse obstinément de prendre sa retraite, même si ses proies sont désormais nonagénaires. Et que, le temps passant, elles s'éteignent une à une, ainsi que les témoins de leurs actes. Chaque année, Zuroff publie la liste des dix criminels nazis les plus recherchés. Et, tous les ans, il doit rayer des noms. Deux sur la liste de 2011. Et déjà un sur celle de 2012, publié en avril : Klaas Carel Faber, réfugié en Allemagne, mort un mois plus tard, alors qu'il était sous le coup d'une demande d'extradition des Pays-Bas.

"Le temps, mon pire ennemi"

"Chaque fois que l'un d'eux meurt, je suis terriblement déprimé. Je suis le seul juif qui prie chaque jour pour qu'ils restent en bonne santé et vivants", dit Zuroff, qui alors remplace les noms par d'autres. Il en a encore une petite vingtaine en "stock". Des collaborateurs du régime nazi - hongrois, allemands ou autrichiens-, tous identifiés, avec leurs adresses : bien souvent, des procédures ont été entamées, mais sans aboutir au procès. Leur dossier s'est baladé du Canada à l'Australie, en passant par l'Autriche.

Et puis tout le monde les a oubliés, les médias comme les autorités. Pas Zuroff. Il y a dix ans, ce drôle de justicier lançait l'opération "Dernière Chance", pour retrouver ces vieillards, ex-criminels de guerre, avant que la mort ne les fauche. "Simon Wiesenthal a dû se battre contre les autorités, à un moment où il n'était pas si facile de parler de l'Holocauste. Mais je dois en revanche me battre contre le temps. C'est mon pire ennemi." (...)

Doan Bui

Le Nouvel Observateur - 01/08/12

Commentaires

  • Bien évidemment le Zuroff ne va pas traquer les criminels judéo bolchéviques, dont certains vivent tranquillement en Israël - de quel côté est la haine ?

  • Cette traque est à la hauteur de la crainte qu'ils ont de voir éclater la vérité sur le communisme.

  • Il n'a pas à s'inquiéter ! "Le ventre de la bête immonde est toujours fécond", comme ils se plaisent à le répéter ! La relève des nonagénaires est en train de se faire. Ils en ont besoin pour maintenir leur domination sur les consciences ! Ils en inventeront autant que nécessaire et aussi longtemps qu'ils le voudront ! La pieuvre est bien vivante et ses bras multiples !

  • Quelle triste occupation, dictee par la haine...
    Le temps, son "pire ennemi" finira bien par l'avoir aussi.. Il n'oublie personne.

  • son pire ennemi , donc le sablier ailé , lui non plus ne vas pas l,oublier!!
    salutations.

  • Très bien dit, téléphobe !

  • Il devrait chercher du côté de chez "Hibernatus" on ne sait jamais.

  • @ parvus: il crèvera comme les autres! Entouré de fantômes de vieillards!
    Sa vie n'aura été que vengeance, vengeance, - quel enfer!

  • @ anonyme: pas seulement sur le communisme.

  • Les chasses du baron Zurof .
    IL entrevoit la fin de la Shoature !

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