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Lille: une professeur de l'université poignardée

Une professeur de l'université Lille 1 à Villeneuve d'Ascq a reçu deux coups de couteau ce matin par l'un de ses élèves selon une information de la Voix du nord. Les faits se sont produits vers 10 heures alors que l'enseignante d'une quarantaine d'année donnait au pôle «GMP et chimie» de la faculté.



Pour des raisons encore inconnues, l'étudiant a poignardé son enseignante à deux reprises, avant d'être rapidement désarmé par d'autres étudiants. Agé d'une vingtaine d'années, l'agresseur présenterait des troubles psychiques, selon le quotidien.

L'enseignante a été transportée à l'hôpital Saint Vincent de Lille. Ses jours ne sont pas en danger.

Les agressions d'enseignants se multiplient

Ces derniers jours, les agressions d'enseignants se multiplient. A deux jours d'intervalle, une professeure de français et une principale de collège ont été agressées par des collégiens. L'une à La Seyne-sur-Mer (Var), l'autre aux Herbiers (Vendée).

D'autres cas de violences scolaires ont émaillé cette rentrée scolaire, notamment à Bordeaux (Gironde) et à Poitiers (Vienne). A Poitiers, l'enseigante a été frappée par la mère d'un élève, tandis qu'à Bordeaux un professeur a lui été frappé par un de ses élèves.

LeParisien.fr -28/09/12

Commentaires

  • Les enseignants votent socialiste ou front de gauche en majorité...
    S'ils votaient Marine ce serait certainement mieux pour eux. Mais ils ont tellement été formatés depuis 50 ans et plus !!

  • cela devient un rituel , comme les voitures qui brulent!!
    dans la nouvelle France s,est aussi créé des nouveaux us coutumes

  • Nous les connaissons bien, ces agresseurs, ils se nomment presque tous Mohrice, les médiats n'ont plus besoin de faire d'efforts de ce côté pour cacher et tronquer la réalité.

  • Depuis que Valls s’occupe de la sécurité dans les écoles, chaque jour un enseignant est agressé ! C’est bien, cela met de l’ambiance dans les écoles !

  • Les choses s'accélèrent.
    Nous connaîtrons un jour la guerre sur notre sol.
    Le plus tôt possible, j'espère, pour éviter l'aggravation sans fin de cette situation démentielle.

  • @ abad: en classe, on ne s'ennuie pas! Tous les jours, un spectacle marrant!

  • Et puis cette obsession de féminiser les noms de genre masculin (puisque le neutre n'existe pas en français) ! Quelle ânerie !
    Duflot a, paraît-il, repris quelqu'un à l'Assemblée qui l'avait nommée "madame le ministre" et exigé "LA" !
    C'est aussi une chose qu'il faudra rétablir quand les temps seront propices: la grammaire française ! Cet abus de langage "féministe" est une ineptie ! Souhaitons que les jeunes qui apprennent le français à l'étranger aient encore droit à la vraie grammaire française !

  • Chère tania: la Delaflotte est particulièrement grotesque! (et de plus en plus laide!)

    Cette féminisation gauchiste des mots devient burlesque! Je déteste! Une "écrivaine" au lieu d'une femme de lettres, et une "auteurE" !!!

    UNE peintre en bâtiment, biertôt? °)°

  • Chère Gaëlle, oui ! Et bientôt aussi,une plombier ! Une carrossier ! Une pompier ! Une pilote !

  • Chère tania, c'est très drôle!

    Je pense aussi: une jardinière de légumes n'est pas un jardinier! Une matelote n'est pas un matelot au féminin! Une marine n'est pas un marin!

    Comment va-t-on faire pour curé, évêque ?

    Une aumônière n'est pas un aumônier non plus!

    La langue française est pleine de pièges et de merveilles! N'y touchons pas!

  • A Tania : vous soulevez une question fondamentale de notre civilisation. Aussi, pour faire bref, je vous répondrai en trois points succincts.
    1) je pense que le féminin de ‘un plombier’ doit être ‘une plombière’. Je suis d’autant plus attaché à ce mot de ‘plombière’ que pour moi c’est une glace absolument exquise : c’est de la glace à la vanille garnie de différents petits fruits confits (d'écorces d'orange en particulier) et parfumée de la liqueur Grand Marnier. Mais, inexplicablement, depuis plus de dix ans ce parfum est devenu introuvable ! Je le demande très souvent aux marchands de glace, y compris les industriels comme Jeff de Bruges ou Picard et les vendeuses me regardent avec des yeux ronds ne sachant pas de quoi il s’agit. En trouvez-vous dans votre région ? En région parisienne elle a complètement disparue !
    2) jusqu’aux années 1940 ; il n’y avait pas, dans nos armées, de femmes ayant atteint le grade de général, (ni de maréchal). On appelait donc l’épouse d’un général « madame la générale » (ou "Madame la Maréchale"). Mais dans les années 1960 il y eut des femmes ayant obtenu ce grade (Je crois, mais c’est à vérifier, que la première ‘générale’ fut l’épouse du général Salan). Se posa alors le problème de son appellation. Pour éviter toute confusion il fut décidé d’appeler une femme ayant le grade de ‘Général’ de l’appeler ‘Madame le général’. J’ai alors posé la question : comment appeler l’époux d’une ‘général’ n’ayant pas lui-même le grade de général ? Faut-il l’appeler, par raison de symétrie : « monsieur la générale » pour ne pas le confondre avec celui qui a le grade de général ? Et ceci n’ayant rien à voir avec la générale d’une pièce de théâtre ! Ma question est restée sans réponse et je crois qu’à ce jour le problème reste en suspend.
    3) il me parait important de ne pas appeler la Duflot « madame le ministre » : on pourrait croire qu’elle est vraiment Ministre !

  • Pour rester sur le même registre, on a l'habitude en France d'appeler la femme du président la "Première Dame de France"
    (pas très républicain entre nous !). Ce titre est grotesque. Est-ce qu'on nomme l'époux de la Chancelière d'Allemagne le "Premier Monsieur d'Allemagne" ?
    En outre, chez nous il faudrait dire la "Première concubine de France"...et encore, ce serait trop honorifique pour Rottweiler !
    Quant à la Duflot avec ses cheveux gras et ses glapissements de poissonnière (je demande pardon aux marchandes de poisson...c'est une expression !), elle me fait monter l'adrénaline. Elle illustre parfaitement le mot "populace" (quand je pense qu'elle a appelé sa fille "Thérébentine" !!!)

  • @abad: votre premier point est savoureux ! Au sud de la Loire, on appelle (souvent) ces glaces des tutti-frutti. La liqueur est plutôt du kirsch.Si vous allez faire un tour en Italie, vous trouverez ce succulent dessert ! Mais, l'intérêt,ici, est son nom de Plombières. Il figure encore dans des recettes sur internet. La glace Plombières a une jolie histoire (voir sa fiche wikipedia).
    Ce qui est incroyable, c'est qu'en faisant cette recherche (pour vous!),j'ai découvert que de nombreux sites de ...plomberie, indiquent : "plombiers/plombières". Donc, c'est encore plus grave (désopilant quand même!) que je ne pensais!

    Votre 2°) est très intéressant et me reviennent des conversations familiales où une parente,femme de général de son état, était toujours appelée avec délice "LA générale"! Certes dans l'intimité!
    Mais nous savions tous que le féminin était non une distinction mais la marque du lien matrimonial. J'ajoute à vos exemples celui de l'ambassadeur dont l'épouse est l'ambassadrice. La femme ambassadeur se nomme donc, madame l'ambassadeur,n'en déplaise à Delaflotte !

    Quant à votre 3°),son patronyme,en effet,suffirait bien et le salaire que nous lui versons serait réduit à ce qu'elle fait/vaut !

  • Chère Gaëlle: voilà qu'apparaît un problème !
    Bien que peu nombreux, certains hommes exercent la profession de puéricultrice et de sage-femme.
    Ont-ils revendiqué la masculinisation des noms de ces deux métiers? Je l'ignore !

  • Un point de détail, encore: il ne s'agit nullement de nier l'évolution de la langue française,langue "vivante" mais les dérives ci-dessus mentionnées n'ont rien à voir avec la "Défense et Illustration de la langue française" élaborée par La Pléiade,Du Bellay, en particulier.Ces jeunes poètes, pétris de culture antique n'avaient pas de revendication sexiste ! L'intention de dame Duflot ne paraît pas être au nom d'un enrichissement de la langue française !

  • Merci, chère Tania, pour tous ces renseignements. Pour moi, vous avez fait des recherches sur cette glace plombière ! Vous êtes vraiment très gentille. J’ai effectivement eu l’occasion de manger des glaces ‘tutti frutti’. Mais il me semble me rappeler qu’elle n’avait pas exactement le goût des plombières ! Et les tutti frutti ont également disparu ! Votre exemple de l’ambassadeur est frappant d’autant que avec les articles ‘le’ ou ‘la’ la confusion serait encore plus grande s’il n’y avait pas le mot ‘ambassadrice’. Mais je suppose qu’aujourd’hui le féminin de ‘ambassadeur’ est ‘ambassadeure’ ? On pourrait donc dire ‘madame l’ambassadeure’. Qu’en pensez-vous ?

    Puis vous abordez la question de l’évolution des langues que j’aimerais commenter. Certes certains tics de langages peuvent entrainer une évolution de la langue : c’est une question de mode. Mais cela ne dure guère plus d’une dizaine d’années et ces nouveautés finissent aux oubliettes. Je crois que les seuls mécanismes d’évolution qui entrainent des nouveautés durables, sont d’une part les évolutions de population, comme nous les connaissons actuellement. Mais c’est une évolution négative : la langue change parce que les locuteurs ne sont plus les mêmes. D’autre part, et c’est la seule vraie évolution positive, c’est celle due à l’évolution des idées qui entraînent la nécessité de mots, d’expression, et de tournure de phrases nouvelles. Des mots déjà existants acquièrent souvent des sens nouveaux qui n’existaient pas auparavant. Depuis l’époque de la renaissance ce sont les progrès de la science, de la technique, des arts, et de l’économie qui sont le grand moteur de l’évolution des langues, essentiellement des langues européennes, les autres étant très peu touchées par ces progrès. Enfin, c’est ce que je pense.

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