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Légalisation du cannabis : Marion Maréchal-Le Pen rappelle à Vincent Peillon que le cannabis n’est plus une drogue douce

 

 
 

Communiqué de Marion Maréchal-Le Pen, député de la 2e circonscription du Vaucluse

Le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, s’est prononcé hier pour un débat sur la dépénalisation du cannabis. Quelques mois après madame Duflot, c’est désormais le troisième ministre dans l’ordre protocolaire qui se prononce implicitement pour la légalisation.

Il convient de rappeler à monsieur Peillon que le cannabis s’apparente de moins en moins à une drogue douce, et que le cliché du fumeur de joint baba cool sympa des années 70 est totalement dépassé.

De nos jours, la résine qui circule est en effet issue de graines transgéniques qui ont fait exploser la teneur en principe actif, le THC. Fumer un joint aujourd’hui, c’est fumer au moins cinq joints d’il y a trente ans.

Toutes les études dénoncent les effets dévastateurs sur la santé et sur le comportement des consommateurs de cannabis, responsable de la désocialisation de beaucoup de jeunes avec son lot d’accidents de la route, d’abandon des études, ou de guerres des gangs.

Il est temps que les membres du gouvernement prennent sur le terrain les informations et abandonnent l’angélisme permanent sur cette question. Une telle position envoie de surcroît un signal désastreux quant à l’autorité de l’État : incapable de mettre fin aux trafics en tous genres qui gangrènent les banlieues françaises, il faudrait cesser le combat et légaliser le cannabis. C’est un aveu de résignation bien plus qu’une volonté de vivre avec son temps.

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