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Le dernier ministre de l’Intérieur issu de la Résistance partageait les analyses de Génération Identitaire

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25/10/2012 — 19h30
PARIS (via l’Observatoire de l’islamisation) —
Michel Poniatowski (photo), ministre de l’Intérieur de Giscard d’Estaing de 1974 à 1977, fut un des fondateurs de l’ UDF. Disparu en janvier 2002, il était un homme de conviction ayant consacré toute sa vie au service de la France. Il savait que la paix, ça se gagne, parfois au risque de sa vie: Adolescent, il s’engagea dès les années 40 dans les chantiers de jeunesse de Villard-de-Lans, la Révolution nationale ayant à l’époque souci de produire une jeunesse saine, péparant la reconquête. A 21 ans, en 1944, il est parachuté dans le maquis de la Drôme et participe à de nombreuses opérations dont la libération de Montélimar, Valence, Grenoble. Blessé au bras à l’approche des Vosges, il effectue une brève convalescence dans la maison familiale du Rouret dans le Midi et repart au front.

Auteur de nombreux ouvrages politiques et historiques, “Que survive la France”, publié en 1990 aux Editions du Rocher, est certainement le plus clairvoyant sur les menaces qui planent sur la France. Si des chapitres de cet ouvrage sont consacrés à un communisme dont la menace est aujourd’hui conjurée (?), ses analyses sur les travers de la mondialisation économique sont toujours d’actualité. Mais ce sont les mécanismes et les conséquences de l’immigration qui forment le plus de chapitres. Et les intitulés ont le mérite de la clarté :

 

Première partie :

ChapitreXI: L’identité de l’Islam
Chapitre XII: L’identité arabe

Quatrième partie:
Chapitre V: l’invasion douce
Chapitre VI: Racisme et immigration
Chapitre VII: L’immigration maghrébine en France
Chapitre VIII: La citoyenneté à l’encan
Chapitre IX: La réforme du Code de la nationalité
Chapitre X: La démocratie en danger.

Une démocratie en danger par restriction de la liberté d’expression pour la pensée hétérodoxe au Système :

Poniatowski écrivait page 270:
“N’at-t-on pas vu un évêque, Monseigneur Lefebvre, traîné devant les tribunaux pour une conversation avec des journalistes où il disait avec bon sens que le mieux pour les musulmans seraient qu’ils rentrent chez eux et que la construction des mosquées en France était une catastrophe ?”

L’ancien ministre giscardien écrivait dans son livre-testament une conclusion dont on ne voit pas quelle ligne on pourrait changer 22 ans plus tard :
Cette âme, la France est en train de la perdre, non seulement à cause de la mondialisation, mais aussi, et surtout, à cause de la société à la fois pluri-ethnique et pluri-culturelle que l’on s’acharne avec de fausses idées et de vrais mensonges, à lui imposer.
Si cet essai a permis à quelques-uns de mesurer devant quels périls nous nous trouvons placés, il aura déjà atteint son but. (…)
Ces pages peuvent apparaître cruelles. Mais elles correspondent à un sentiment très profond. Le moment est venu de traiter énergiquement le problème de l’immigration africaine et notamment musulmane. Si tel n’est pas le cas, la France aura deux visages: celui du “cher et vieux pays” dont parle le général de Gaulle et celui du campement avancé du tiers monde africain.
Si nous désirons voir les choses dégénérer ainsi, il suffit de leur laisser suivre leur cours. Le campement africain toujours plus grand, plus vaste, plus illégal, grignotera d’abord, puis rongera, avant de faire disparaître tout entier le cher vieux pays, dont la défaite sera annoncée du haut des minarets de nos nombreuses mosquées. Nos temps sont assez graves pour ne pas faire appel à de médiocres facilités politiciennes.
Nous allons vers des Saint-Barthélémy si l’immigration africaine n’est pas strictement contrôlée, limitée, réduite et expurgée de ses éléments négatifs et dangereux, si un effort d’intégration ne vient pas aussi compléter cette nécessaire répression.
Les mesures à prendre sont sévères et il ne faudra pas que le vieux pays frémisse de réprobation chaque fois qu’un charter rapatriera des envahisseurs illégaux. Il faut donc ainsi que ce cher vieux pays restitue à l’Etat sa place normale. Les libéraux l’ont affaibli, les socialistes l’ont détruit. Où sont les grandes tâches dévolues à l’Etat ? La Justice, l’Armée, l’Education nationale, la Sécurité, la Police, notre place en Europe ? En miettes. La France est à l’abandon et en décomposition à travers le monde. Sa recomposition est dans un retour énergique à l’unité et à la cohérence, et de la Nation et de l’Etat.”

[cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

Commentaires

  • Ce qu’il dit est d’autant plus vrai que c’est une évidence, évidence toujours d’actualité très brûlante ! Quand l’Ayatollah a commencé à envoyer sa propagande vers l’Iran depuis sa résidence de Neauphle, en contradiction avec son statut de réfugié politique, Poniatowski avait décidé de l’expulser. Mais Giscard lui a donné l’ordre de n’en rien faire, sans lui donner d’explication !

  • une clairvoyance évidente, mais évidemment pas engagée pour l,avenir de la France , vu que les mandataires passés et actuels ont leur feuille de route pour l,aboutissement du plan du grand remplacement!
    ceux qui resteront ne pourront pas dire , ha ! mais on ne savait pas , car cela sera trop tard!!
    salutations.

  • L'un des rares hommes politiques qui ne m'ait pas dégoûté.
    Je l'avais beaucoup apprécié en temps que ministre de la santé en 74 puis en tant que ministre de l'intérieur.
    Mais Giscard venait de se fêler le cerveau...

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