Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mariage homosexuel: 36 parlementaires demandent un référendum

sans-titre.png  pédés.png

Manifestants réclamant l’égalité d’accès à l’adoption et à la procréation médicalement assistée !
(Gay Pride 2011, Nantes).

29/10/2012 – 18h40
NANTES (NOVOpress Breizh) –
« Il serait paradoxal que le ‘mariage pour tous’ ne soit pas l’affaire de tous ! ». A l’initiative de Bruno Retailleau, sénateur (UMP) de la Vendée, 36 parlementaires viennent de signer un texte demandant l’organisation d’un référendum sur le projet de loi « ouvrant droit au mariage pour les personnes de même sexe » qui sera présenté en Conseil des ministres mercredi prochain. Parmi eux, Marc le Fur, député (UMP) des Côtes-d’Armor.

 

Publié dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles, le texte des parlementaires rappelle d’abord que « par le mariage, l’État n’officialise pas une relation affective de l’ordre de l’intime, ce qui n’est pas de son ressort, mais une institution sociale dont l’intérêt particulier rejoint l’intérêt général, à savoir le renouvellement des générations. »

« De même, ajoutent-ils, l’adoption n’est jamais un droit absolu, mais toujours relatif à l’intérêt de l’enfant. L’adoption ne doit pas avoir d’abord pour objectif de donner un enfant à une famille, mais de donner une famille à un enfant. »

Car, rappellent Marc le Fur et ses collègues, si le Code civil fonde le statut de parents sur l’altérité sexuelle, c’est avant tout dans l’intérêt de l’enfant : « quel devoir plus impérieux que d’assurer le bien-être d’un enfant ? La double référence paternelle et maternelle permet à l’enfant de se situer dans la chaîne des générations. Elle lui permet aussi de construire son propre équilibre, fondé, comme tout équilibre, sur l’altérité. »

Citant au passage la position de Lionel Jospin en 2004 – « La dualité des sexes caractérise notre existence » – les signataires poursuivent : « comment se connaître sans connaître l’autre ? Comment savoir où aller sans savoir d’où l’on vient ? Il y a là un enjeu essentiel pour les générations futures. »

« En définitive, le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe visent non pas à combler un vide juridique, mais à donner à une fiction anthropologique les apparences de la réalité… De cette abstraction naîtrait une mutation fondamentale du mariage et de la famille, avec, pour conséquence, non pas d’en élargir le sens mais de le modifier radicalement. Cela nous conduirait à deux évolutions majeures. La première à court terme, avec la disparition des appellations de “père” et de “mère” au profit d’expressions de type “parent 1” et “parent 2”. La seconde à moyen terme, avec la légalisation prévisible du recours aux mères porteuses, véritable incitation à la marchandisation du corps humain », estiment les élus. Aussi demandent-ils la tenue d’un référendum car, selon eux, « la question du mariage sexué, principe fondamental de notre République, qui ne l’a jamais remis en cause malgré les alternances politiques et les évolutions sociologiques, concerne la société tout entière. »

Sur cette question « sociétale » le groupe des parlementaires est rejoint à gauche par l’ancien Premier ministre Lionel Jospin et par Bernard Poignant, maire de Quimper et conseiller de François Hollande. Ce proche du président de la République affirme en effet que « tout enfant doit savoir qu’il a un père et une mère». Une réflexion que l’hôte de l’Elysée ne semble pas prêt à entendre.

Crédit photo : C. Lanseria pour NOVOpress Breizh (cc).

[cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

Commentaires

  • ces guignols se déguisent toujours en bonne soeur , mais jamais , se pavanent dans un costume des deux autres religions!!
    salutations.

Les commentaires sont fermés.