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Le camp Romney après sa défaite - L'Amérique blanche en déclin - Barack Obama un président métis pour une population métissée

Après la défaite de Mitt Romney à la présidentielle américaine, le parti républicain va devoir faire face à la rénovation. Décryptage.

La victoire de Barack Obama mardi à la présidentielle américaine a révélé la déconnexion croissante des républicains avec les minorités américaines. Au menu des mois à venir pour le parti de l'éléphant : une réflexion urgente sur son avenir pour prétendre reprendre la Maison Blanche dans 4 ans. Le virage à droite du parti depuis 2010, quand la vague du "tea party" avait porté au Congrès des dizaines d'élus ultra-conservateurs, semble aussi avoir trouvé ses limites dans les urnes, avec notamment la perte d'un précieux siège au Sénat, dans l'Indiana, par un candidat issu de la mouvance.

Plus encore qu'en 2008, les électeurs hispaniques ont voté en masse pour Barack Obama, à 71% contre 67%, selon les sondages de sorties d'urnes réalisés mardi. Le chiffre est encore plus haut pour les Asiatiques (73%) et les Noirs (93%). Les démocrates revendiquent une "coalition Obama", mêlant les électeurs non blancs, les jeunes de moins de 30 ans, les femmes et -nouveau groupe électoral visible- les homosexuels. Trois sur quatre ont voté Obama.

Nouveau coup dur pour le Tea Party

Les réservoirs de voix de Mitt Romney se trouvent chez les hommes, les blancs et les plus de 65 ans, des groupes démographiques qui prennent de plus en plus les allures d'un bastion en déclin. Des personnalités conservatrices ont lancé la charge de la rénovation mardi soir. "Les républicains ont fait un travail pathétique pour attirer les gens de couleur, c'est une chose sur laquelle il faut qu'on travaille", a lancé Mike Huckabee, candidat à la primaire républicaine de 2008. "Les républicains doivent vraiment aborder les questions de société qui motivent les jeunes, et cela veut dire les sujets sur lesquels les chrétiens conservateurs et les évangéliques se battent, comme l'avortement, la contraception, les droits des homosexuels" analyse Christopher Arterton, professeur à l'Université George Washington.

Selon cet observateur des mouvements politiques, le scrutin marque aussi "un coup dur contre le Tea party et le grand enthousiasme né en 2010 parmi les conservateurs". Mais ce sont les hispaniques qui préoccupent le plus la génération montante du parti républicain. Ils représentent aujourd'hui 10% des électeurs, et davantage en Floride (16%), dans le Nevada et l'Arizona (19%), trois Etats-clés. Hispaniques et asiatiques pourraient peser à eux seuls 40% de l'électorat en 2050, selon les projections de l'institut Pew. "Si les républicains ne parviennent pas à élargir leur base démographique, ils disparaîtront tout comme le parti Whig dans les années 1850", prédit Allan Lichtman, professeur d'histoire àl'American University à Washington, en référence à ce parti rongé par les divisions sur la question de l'esclavage. Le populaire sénateur de Floride Marco Rubio, d'origine cubaine, pourrait contribuer à la relance des négociations sur une loi de régularisation de certains des 12 millions d'immigrés sans papiers, au point mort depuis des années.

TF1 - 07/11/12

Commentaires

  • comme pour la France et dans le reste de l,europe , le plan avance progressivement , pour la plus grande joie des mondialistes !!
    salutations.

  • On a souvent dit que la France avait la droite la plus bête du monde. La droite américaine n'est pas mieux ! Romney avec son niveau intellectuel presque aussi bas que celui de Busch porte une lourde responsabilité dans le basculement de l'Amérique dans le grand changement de peuple que ce pays connaîtra dans les prochaines décennies. Comment un Américain blanc un peu intelligent et cultivé peut-il voter pour un zozo pareil ? Un exemple, sa déclaration selon laquelle la Russie (la Russie ! pas l'URSS, il devrait s'informer !) était l'ennemi géopolitique N°1 de l'Amérique dénote une absence totale de solidarité avec un grand peuple européen. Le même Romney a fait des promesses de déclaration de guerre à l'Iran s'il était président ! Il s'est montré le petit caniche d'Israël, encore plus soumis qu'Obama, ce qui est peu dire !
    C'est désespérant !!!

  • Depuis que l'armée américaine incorpore en majorité des hispaniques ,des négros ,des femmes elle va de défaites en défaites .L'esprit pionnier ,l'esprit de la frontière a disparu chez les blancs qui sont de moins en moins nombreux chez eux . Toutes les 10 secondes un hispanique atteint la majorité et le droit de vote .Il n'y aura plus de présidence blanche .

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