Certains le trouvent trop étriqué, d’autres trop progressiste, d’autres carrément abject, pourtant Najat Vallaud-Belkacem est sur le point de présenter le projet de loi sur le mariage et l’adoption pour tous en Conseil des ministres ce mercredi 7 novembre. La plupart des détracteurs avancent des arguments familiaux, éthiques, « naturels » mais de plus en plus de voix s’élèvent pour rappeler qu’au vu de la situation de la France, François Hollande et le gouvernement n’auraient pas dû donner la priorité à ce sujet de société qui ne concerne qu’une minorité.
Une étude conjointe de l’Inserm et de l’Ined datant de 2008 et concernant la sexualité des Français, fait état de 4% de femmes et de 4,1% d’hommes âgés de 18 à 69 ans ayant déjà eu des rapports avec une personne du même sexe. Mais les chiffres s’effondrent à 1% des femmes et 1,6% des hommes ayant eu des pratiques sexuelles avec une personne du même sexe dans les 12 derniers mois.
L’Insee (institut national des statistiques et des études économiques) évaluait en 1999 à 0,3% la part des couples homosexuels, auxquels s’ajoutaient « 0,6% d'amis de même sexe qui ne se disent pas explicitement en couple mais en constituent vraisemblablement un », précise Wilfried Rault de l’Ined et auteur de « La difficile mesure de l'homoparentalité » paru en 2009. L’Ined estime donc qu'environ 1% des couples français sont homosexuels - soit 150 000 sur les 15 millions de couples que dénombre l'Insee.
L’homoparentalité en cours de recensement
L’Ined estimait, en 2005, qu’il y a en France entre 24 000 et 40 000 enfants vivant au sein d'une famille homoparentale, (...)
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Commentaires
On ne peut pas parler d'un mariage homosexuel, le terme de braquet, par contre, semble plus adapté, et même logique.