Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Montcuq ou le gaspillage des deniers publics

sans-titre.png montcuq.png

On se souvient encore du « Petit rapporteur », l’émission de Jacques Martin sur la première chaîne dans les années 70. Et du reportage de Daniel Prévost sur la petite ville de Montcuq, dans le Lot : jeux de mots, évocations rigolotes, tout y était, y compris la participation involontaire du maire.

Aujourd’hui, la réalité dépasse la fiction. Désormais, il faut prendre au pied de la lettre la fameuse phrase de Prévost : « Montcuq est trop étroit ». La raison ? L’achat par la commune d’un beau camion de pompiers tout neuf, qui a coûté la bagatelle de 250 000 euros, mais… trop large pour passer dans les rues de la ville ! On peut en rire. Les journaux télévisés en ont d’ailleurs fait leurs choux gras. Reste qu’il a fallu le payer. Et pas en monnaie de singe…

Ce n’est pas d’hier que les collectivités territoriales dépensent sans compter et même sans raison. TF1 en avait même fait une émission à succès. Avec, chaque mois, un florilège d’exemples plus drôles, plus cocasses les uns que les autres. Sans que grand-monde ne réagisse d’ailleurs…

Alors que nos politiques – les nouveaux au pouvoir en particulier – nous serinent les vertus de l’augmentation des impôts, la participation des Français au redressement du pays, on aurait pu espérer un changement – le mot est à la mode. On aurait pu imaginer que des mesures seraient prises pour épingler les responsables de tels gaspillages.
Rien. On continue à en rire. Et Jean-Pierre Pernaut de terminer son journal par un « Pourvu que le feu ne prenne pas dans Montcuq ! »

Alors, rien ne changera ? Jamais ? Seuls les riches l’ont compris et s’en vont. Ils doivent manquer de sens de l’humour…

Patrick Crasnier, le 13 janvier 2013
 
BOULEVARD VOLTAIRE

Les commentaires sont fermés.