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Vitry-sur-Seine (94): un retraité tué par un ado de 13 ans

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Alain, un retraité de 65 ans, est décédé, samedi soir à Vitry-sur-Seine, après s’être fait agresser par des jeunes âgés de 13 à 17 ans dans sa résidence privée. Accompagné de son épouse, il allait rentrer sa voiture dans le parking souterrain situé au 152, rue Edouard-Tremblay. C’est un jeune garçon âgé de 13 ans qui est à l’origine du coup qui a tué.
 
 
L’adolescent et deux de ses amis, qui ont été interpellés par la police juste après les faits, étaient toujours en garde à vue hier soir dans les locaux de la police judiciaire, à Créteil. Un quatrième mineur a, lui, été libéré.

Grille à ouverture codée, allées proprettes, pelouses entretenues autour de bâtiments de trois étages : la résidence la Folie a pourtant été le théâtre de ce drame samedi.

Les auditions des témoins continuent aujourd’hui

Vers 19 heures, Alain, retraité de la depuis peu, rentre chez lui en voiture, avec sa femme. C’est alors que le couple aperçoit plusieurs jeunes errer entre les voitures du parking souterrain de leur résidence. D’après un habitant, malgré les portes et les digicodes, ce n’est pas la première fois que des jeunes venus de l’extérieur pénètrent dans les lieux. « Ils viennent des cités proches et escaladent les grilles », raconte-t-il. Selon les premiers éléments de l’enquête, le sexagénaire a apostrophé les quatre adolescents pour leur demander de partir. Ce père de deux filles aurait également menacé d’appeler la police s’ils refusaient. La suite, ce sont des insultes et des coups. Combien? Qui a frappé? Sur quelles parties du corps? « C’est ce que nous sommes en train de déterminer, précise le parquet de Créteil. Il y avait plusieurs témoins. Les auditions vont se poursuivre demain (NDLR : aujourd’hui). Nous savons simplement que le coup fatal a été porté par le plus jeune. » Selon un proche de la victime cité par l’AFP, Alain « a reçu un seul coup » et « n’a pas du tout été tabassé ».

Sur place, les secours tenteront en vain de réanimer le retraité. « Je suis arrivée peu de temps après le drame, raconte une voisine bouleversée. J’ai vu mon ami étendu au sol, sur le dos, entouré des policiers, des pompiers et des gens du Samu qui essayaient de le ranimer. » L’autopsie du corps, qui a été pratiquée hier, soit quelques heures seulement après le décès, n’a pas permis de déterminer précisément les causes de la . « Il faut aller plus loin et faire d’autres analyses, poursuit une source judiciaire. Elles auront lieu dans les prochains jours. »

Hier matin, la famille de la victime était rassemblée dans l’appartement du premier étage. Dans l’entrée de l’immeuble, un petit mot écrit à l’encre bleue, signé de l’épouse de la victime et de ses deux filles, annonçait aux occupants du bâtiment le décès d’Alain, les invitant à déposer les messages de soutien dans la boîte aux lettres.


Le Parisien - 14/01/13

Commentaires

  • Un passage à tabac ne laissant pas de traces, des coups violents invisibles, il faut faire en sorte que ces petites frappes soient marqués mentalement pour toujours, et vivent dès lors dans une peur indélébile.
    Il y a des techniques idoines, appliquons les, apprenons les.
    La pitié leur est étrangère, pas la lâcheté, alors une leçon définitive , que la terreur change de camp.

  • Il s'agirait d'un "mineur" connu des services de police pour des faits "mineurs"; de quoi mériter une peine "mineure".
    Il sortira de prison en tant que djeune "majeur" ;o)

  • Une autre "chonce" pour la "Fronce" a fait des siennes :
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/15/97001-20130115FILWWW00520-elle-decapite-et-depece-son-compagnon.php
    Le pauvre homme a fait le mauvais choix, il est tombé sur une nostalgique du FLN ;o)

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