Le déficit budgétaire atteindrait 87,2 milliards d’euros fin 2012, soit un milliard de plus qu’attendu, a annoncé Bercy lundi. Un dérapage dû à de moindres rentrées de TVA.
Selon les résultats provisoires des comptes de l’Etat à mi-janvier, le déficit budgétaire devrait s’élever à 87,2 milliards d’euros en 2012, ont annoncé lundi le ministre de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici et le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac. Les résultats définitifs seront connus fin mars 2013. Ce déficit est supérieur de 1 milliard d’euros aux hypothèses inscrites dans la dernière loi de finances rectificative (86,2 milliards d’euros).
Ce dérapage ne provient pas des dépenses de l’Etat, qui ont été « strictement maîtrisées », souligne le communiqué de Bercy. Les dépenses de l’Etat hors charge de la dette et pensions de retraite sont inférieures de 1,2 milliard d’euros par rapport à la loi de finances rectificative. La charge de la dette a été finalement inférieure de 2,5 milliards à la prévision, conséquence des conditions de financement toujours extrêmement favorables dont bénéficie la France. Au total, les dépenses de l’Etat connaîtront, une baisse « historique » de 0,3 milliard d’euros en 2012 par rapport à 2011.
En revanche, les recettes fiscales ont été moins fortes que prévu. Elles s’élèvent à 283,5 milliards d’euros, en retrait de 1,2 milliard par rapport aux prévisions de la loi de finances. Cette baisse est due à un « repli plus marqué qu’attendu des rentrées de TVA en fin d’année », explique Bercy.
« Les résultats sont en revanche meilleurs qu’escompté en matière d’impôt sur les sociétés et d’impôt sur le revenu », poursuit le communiqué.
Le déficit sera connu le 29 mars. L’aléa pour tenir l’objectif est de 0,05 point de PIB. La France aurait donc respecté l’an passé sa trajectoire de redressement des comptes.
C’est pour cette année qu’un dérapage est attendu: avec une croissance probablement plus proche de zéro que des 0,8% espérés par le gouvernement, l’objectif de réduire le déficit à 3% du PIB semble de plus en plus inatteignable.
Sources : L’Expansion / Le Journal du Siècle
Commentaires
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