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Les islamistes et l’extermination des éléphants

 

[un article inédit du journaliste Laurent Glauzy]

« Pour financer leurs guerres, les milices islamistes dirigent la contrebande de l’ivoire.

Cet après-midi du mois de septembre, les huit gardes-chasses de Kenia Wildlife Service se tiennent en embuscade derrière des buissons. D’après un informateur, des braconniers préparent une attaque. A l’issue de la fusillade qui dura quarante minutes, un Somalien, portant un fusil d’assaut automatique fut tué et onze autres contrebandiers furent blessés. Ainsi se déroule une journée de travail pour les gardes-chasses de Tsavo East, un des plus grands parcs du Kenya d’une superficie de 13 000 km².

L’Afrique recense 500 000 éléphants. Mais chaque année, les islamistes en abattent dix mille, et cette tendance augmente : en 2011, les douaniers ont confisqué plus de 23 tonnes de défenses d’éléphants destinées à la contrebande, un record pour ces vingt dernières années.

Ce commerce implique d’autres acteurs bien plus dangereux que de simples braconniers.
Le groupe Al-Shabbaab de Somalie, les milices soudanaises de Janjawid -qui dans le Darfour soudanais ont tué des milliers de civils- et les terroristes de l’Armée de résistance du Seigneur de l’Ouganda ont transformé la savane et le centre de l’Afrique en de grands axes de carnage. « L’ivoire représente leur plus importante source de revenu », explique Michael Wamithi, expert kényan des éléphants et conseiller du gouvernement de Nairobi.

A l’instar des célèbres « diamants du sang » du Sierra Leone, les défenses des éléphants constituent le « carburant » des terroristes. Lors d’une audition du Sénat américain en mai 2012, Tom Cardamone, expert pour les affaires financières illégales, attestait qu’à cause de l’« ivoire du sang » les terroristes « menacent davantage la présence américaine en Afrique ».

Julius Kipngetich, commandant des 3 300 gardes-chasses kényans, parle d’une véritable guérilla dans laquelle moururent sept de ses hommes. Kipngetich ordonne à son équipe de ne faire aucune sommation et de « tirer pour tuer ». Récemment dotée d’hélicoptères et de voitures tout terrain, son équipe « opère comme une armée à proximité de la frontière somalienne », car Al-Shabbaab envoient ses troupes d’assaut sur le territoire kenyan. Ce groupe salafiste a même enrôlé des Kényans gagnant l’équivalent de 90 euros pour une paire de défenses. Alors qu’une défense d’éléphant pèse entre 10 et 60 kilogrammes, au marché noir, un kilogramme d’ivoire rapporte 2 000 dollars. Mal payés, les douaniers et les policiers sont aussi des cibles potentielles de cette contrebande.

Du port somalien de Kismayoo, entièrement contrôlé par Al-Shabbaab et où sont transbordées les armes et la drogue, l’ivoire volée est acheminée sur le marché asiatique. La Chine et la Thaïlande absorbent 90 % des ventes mondiales. Le miracle économique de l’Asie a engendré une explosion de la demande. Au Japon, les hommes d’affaires passent des contrats avec des tampons ciselés dans cet « or blanc ». Pékin utilise d’autres canaux illégaux. Des centaines de milliers d’ouvriers et d’ingénieurs chinois construisent des routes, des lignes ferroviaires ou des infrastructures pour les gouvernements africains. « Bien que l’ambassade chinoise ne le reconnaisse pas, partout où ses ressortissants sont présents, les éléphants meurent », relate Kipngetich.

Wamithi expose que « lorsque la convention de Washington interdit le commerce de l’ivoire en 1989, les troupeaux d’éléphants se reconstituèrent ». Mais les dépôts des gardes-chasses, dans lesquels s’entassait une grande quantité de défenses prélevées sur des éléphants morts naturellement, suscita la convoitise : en 2008 le Zimbabwe, l’Afrique du Sud, la Namibie et le Botwana obtinrent l’autorisation de leur gouvernement de vendre quelque 108 tonnes d’ivoire. « La demande fut attisée et le carnage s’accentua », souligne Wamithi.

Début 2012, au parc national de Bouba Ndjida au Cameroun, les braconniers tuèrent 350 des 1 500 éléphants. Les quatre gardes-chasses de la réserve, grande comme le département des Yvelines, assistèrent impuissant à la tuerie. Armés de kalachnikovs, les islamistes de Janjawid avaient parcouru mille kilomètres. Aucun d’eux ne fut arrêté. »

Laurent Glauzy

Contre-info.com

"L'Islam, la religion la plus con" avait écrit Michel Houellebecq dans son roman Plateforme... 

Commentaires

  • Cela n ' a rien a voir avec l ' Islam ces fameux islamistes sont des pions dans les mains du diable représenter pour les musulmans par les pays du Golfe ( Qatar, Arabie Saoudite, Koweït etc..). Dans le monde Occidentale le diable est sous la forme de nos gouvernements qui détruisent le catholicisme en votant toutes les lois anti famille ( mariage des homosexuels etc..). Mon oncle qui était un vieux abbé a l ' ancienne disait que la franc maçonnerie détruisait l ' église par l ' intérieur et que le diable devenait de plus en plus fort sur la terre.

  • entre le fric et la connerie humaine , difficile d,aller vers un monde meilleur , sauf peut-étre dans les loges !!!
    salutations.

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