Hamed est-il bien Hamed ? Lundi, alors qu’il devait être jugé devant le tribunal correctionnel de Lyon, en comparution immédiate, l’homme s’est montré peu coopératif. Esquivant, non sans arrogance, toutes les questions de la présidente Isabelle Bloch, lui ordonnant même « d’aller droit au but ».
SDF, jamais condamné en France, en tout cas sous l’identité déclinée, Hamed El G. est en séjour irrégulier et fait déjà l’objet d’une mesure d’éloignement. Jamais exécutée. Car il n’a pas de papiers d’identité, Hamed, si bien qu’il est impossible de déterminer sa nationalité. Dit-il seulement la vérité quand il affirme être Égyptien, avoir 26 ans et vivre en France depuis quatre ans où il travaille dans le bâtiment, au noir, évidemment ?
Malgré la présence de témoins, il suit la jeune femme jusqu’à son domicile
Interpellé le 13 janvier, vers 2 heures, il est soupçonné d’avoir agressé sexuellement une jeune femme dans le 5e arrondissement de Lyon. Il avait repéré sa victime, place Bellecour, au moment où elle quittait des amis pour rentrer chez elle à pied, du côté de la montée de Choulans. Tout le long du parcours, elle a bien tenté de s’en débarrasser. En vain. L’homme la suit de très près. Il dit ne pas parler le français - d’ailleurs un interprète l’assiste devant le tribunal -, et pourtant, c’est bien dans cette langue qu’il répète à la jeune femme « je veux faire sexe avec toi ».
Alors qu’elle est sur le point d’arriver chez elle, il la plaque contre un mur, dans une petite rue sombre, lui touche les fesses, les seins. La jeune femme se débat, hurle, appelle à l’aide. Par chance et malgré l’heure tardive, deux couples viennent d’emprunter le même chemin. Ils l’entendent et comprennent vite qu’il ne s’agit pas d’une querelle entre amoureux. Ils s’interposent et aident la jeune femme à regagner son domicile tout proche.
Mais Hamed, tenace, les suit. Il trouve même le moyen de pénétrer dans l’immeuble de la jeune femme, pourtant sécurisé. C’est là qu’un équipage de police le cueillera pour le conduire en garde à vue.
L’affaire n’a finalement pas été jugée. Le tribunal l’a renvoyée à une date ultérieure, dans l’attente d’une expertise psychiatrique obligatoire dans le cas d’agression sexuelle.
Ch. M.
Le Progrès.fr - 16/01/13
Commentaires
Il y a quelque choses d'inquiétant dans ces non-condamnations, serait-ce que beaucoup de gens haut placés dans la hiérarchie judiciaire, ne seraient pas très blancs non plus, et qu'un possible renvoi d'ascenseur soit à mettre en route, de l'auto-protection en somme.
Hamed est nettement psychomachin, c'est inscrit dans la loi non écrite ( faut le faire ).
psycho ou pas , cet individu n,a rien à faire dans notre pays!!
cette pauvre jeune femme doit maintenant avoir peur de sortir seule!!
dans un pays ou régne la charia , il lui aurait coupé l,objet du délit!!!!
salutations.
@ parvus; c'est triste à dire, mais il faudrait rétablir les maisons d'abattage, où ils pouvaient aller se soulager et "faire sexe" avec des professionnelles.
Gaelle , absolument en accord avec vous sur la réouverture des claques , mais ce triste individu méme s,il avait de quoi se payer une passe , préfére se payer sur la béte , gratuitement , et surement avec perversion , de voir la peur sur le visage de sa victime doit lui faire entrevoir le paradis d,allah!!
toujours pas de nouvelles des féministes et autres chiennes de garde !!!!
salutations.