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Une trentaine de catholiques "intégristes" devant la justice

 

le Jeudi 31 Janvier 2013 à 22:27 mis à jour le Vendredi 1 février à 07:01

 

 

Vendredi matin, 34 personnes ont rendez-vous devant le tribunal correctionnel de Paris. Elle sont poursuivies pour avoir perturbé en octobre 2011 le déroulement d'une pièce au Théâtre de la Ville, à Paris, qu'elles jugeaient blasphématoire.

Les catholiques intégristes avaient manifesté pendant plusieurs jours devant le Théâtre de la Ville à Paris © Maxppp

Le coup de force avait fait grand bruit il y a plus d'un an. Il avait aussi mis dans la lumière une frange bien particulière de fidèles de l'Eglise chrétienne.

La pièce du dramaturge italien Romeo Castellucci, Sur le concept du visage du fils de Dieu, était déjà annoncée comme explosive. Elle suscitera aussi des manifestations à Rennes, tandis qu'à Toulouse c'est la pièce Golgota Picnic qui sera la cible de ces fidèles.

Mais en cette soirée du 20 octobre 2011, 34 personnes décident de se faire entendre bruyamment sur la scène du Théâtre de la Ville à Paris. En pleine représentation, elles déploient une banderole sur laquelle on peut lire : "Christianophobie, ça suffit". Ces fidèles passeront ensuite de longues minutes agenouillés sur scène, en pleine prière, sous les sifflets du public, avant d'être évacués par la police. Les jours suivants, d'autres représentations seront ainsi perturbées.

Le mouvement Civitas en première ligne

Les profils des 34 prévenus sont variés, certains refusent d'être taxés d'intégristes. Mais ces manifestations mettront également en pleine lumière un mouvement désormais bien connu, Civitas, à l'intégrisme catholique bien ancré.

>>> A LIRE : Portrait de Civitas, entre coups d'éclat et intégrisme en ligne

Le procès était initialement programmé en mai dernier, mais il avait été renvoyé du fait d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC).

En plein débat sur le mariage pour tous, dans lequel les membres de Civitas se font régulièrement entendre, ce procès qui s'ouvre vendredi matin devrait réserver des débats tendus au tribunal correctionnel de Paris.

France24

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Commentaires

  • C’est toujours la même litanie : ce sont les victimes que l’on traine en justice et les agresseurs courent tranquillement les rues !

  • pour des intégristes , ils ne sont point ni terribles ni méchants , comparés à d,autres . . .!!
    salutations.

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